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“Nulle n’a l’intention de supplanter ma mère”, avait lancé, il y a quelques mois le jeune homme, lors de sa première interview télévisée conjointe avec Kate, juste après l’annonce de leurs fiançailles.
Difficile toutefois d’empêcher que sa future femme ne soit jugée à l’aune de celle qui, pendant des années, a occupé la une des medias avant sa fin tragique dans un accident de voiture en 1997.
Pour l’instant, la comparaison n’est d’ailleurs pas défavorable à Kate, qui, si elle n’a pas de sang bleu, est à 29 ans bien plus expérimentée que la jeune fille rougissante et virginale que le prince Charles a conduite à l’autel en 1981.
“Kate a été soigneusement préparée”, souligne l’expert en relations publiques, Max Clifford. “Elle sait exactement ce qui l’attend”. Diana avait tout juste 19 ans quand elle a épousé Charles, de 13 ans son aîné. Leurs fiançailles n’ont duré que six mois.
Au contraire, “Kate la patience”, comme l’a baptisée la presse, a dû attendre huit ans avant que William, de cinq mois son cadet, ne lui demande sa main.
Les jeunes gens ont aussi expérimenté la vie commune à l’université et avant son mariage, Kate a passé beaucoup de temps à Anglesey, au pays de Galles, où le prince suit actuellement une formation de pilote de sauvetage.
Autre différence notable, Diana avait abandonné ses études en cours de route et sa seule expérience professionnelle était un travail à temps partiel dans une garderie. Kate a, elle, un diplôme universitaire et a travaillé quelque temps pour le compte d’une marque de vêtements, puis dans l’entreprise de farces et attrapes de ses parents.
Elle a eu également une enfance beaucoup plus sereine que Diana, dont les parents étaient divorcés, et semble avoir réussi à nouer une relation plus saine avec les medias que celle qui fut à l’époque la femme la plus photographiée au monde.
Kate “est une fille intelligente. Elle a la tête sur les épaules”, résume l’historien Hugo Vickers, spécialiste de la royauté. Et la famille royale “doit être enchantée” parce qu’elle est à la fois “très prudente, très mesurée (...) et qu’elle a confiance en elle”.
Ce dont ne veulent pas les Windsor, c’est justement d’une seconde Diana, une femme charismatique et instable, qui a éclipsé le reste de la famille royale et a su utiliser à son avantage les medias quand son mariage battait de l’aile.
“Diana était beaucoup plus populaire que la famille royale. C’était celle que tout le monde aimait, que tout le monde voulait voir et avec qui tout le monde voulait être”, rappelle Max Clifford, mais la monarchie “a tiré les leçons” du passé.
Jusqu’à présent, Kate a ainsi été protégée des débordements de la presse, qui s’est limitée à la couverture de ses rares sorties officielles.
Jolie, elle garde aussi une apparence plus discrète que Diana, qui accordait “énormément d’importance” à ses tenues, souligne Victoria White, du magazine féminin Company.
Mais les choses pourraient changer au fur et à mesure qu’elle va devoir assumer les tâches inhérentes à son rôle d’épouse du numéro deux dans l’ordre de succession au trône.
“Je ne pense pas qu’elle ait la magie de Diana”, juge Clifford, “mais Diana avait tous les antécédents nécessaires, son histoire, le fait que Charles se soit marié avec elle en étant amoureux d’une autre, pour susciter une énorme sympathie”.