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La métrique classique s’est engagée en communion artistique avec les instruments de l’ensemble de Rachid Zeroual. Le résultat est magnifique : sur fond d’une scénographie arrangée par l’artiste Mhamed Cherifi, l‘on a assisté à une prestation haute en couleur. Le feedback n’est pas du reste : un stand ovation. Qui a dit que ce genre de chant ne fait plus son public? Et pour boucler la boucle, c’est Nasr Mégri qui allait enflammer la grande salle du palais des congrès, grâce au répertoire appris par cœur par les présents. Lili Touil, Didamdam, et un nouveau morceau arrangé dont les paroles sont de Hassan Mégri et la composition et l’arrangement musical de Nasr Mégri : Oundhiry (Regarde, hé femme).
Auparavant, le saxo d’Abdelhak Mabrouk avait adouci cette belle soirée estivale. Un beau voyage musical grâce à son instrument fétiche.
L’autre partie de cette manifestation, à savoir la poésie, a été entamée par le beau verbe d’Ahmed Lamsayeh. Assis sur un fauteuil, digne des sultans abbasides, l’auteur de «Chkoun Traz lmaa» a lu ses odes, ses métaphores et ses agencements poétiques emplis de sens et d’enseignements. L’art triomphe de toutes les contraintes.