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_Mais le grand problème que rencontre Karim Tadlaoui et les autres compositeurs de sa génération, c'est la tendance actuelle du marché. D'ailleurs, il suffit de regarder les chaînes satellitaires pour s'en rendre compte. On assiste à des chansons de mauvaise qualité qui sont basées sur l'image mais sans valeur artistique. Il faut dire que le marché a connu ces dernières années un changement inquiétant, qui devrait pourtant inciter les responsables à réfléchir car si les choses continuent ainsi, on finira par s’embrouiller. En effet, ce que l’on constate actuellement n'est ni oriental, ni occidental, pour ne pas dire que ce n'est pas de l'art du tout._
Au Maroc, un autre phénomène est en train de porter le coup de grâce à la chanson, estime Karim Tadlaoui. "Les chansons dites populaires sont en train d'envahir aussi bien le marché que la télévision. Il n'y a qu'à voir les soirées artistiques pour se rendre compte de la gravité de la situation. Je ne suis pas du tout contre les chansons populaires puisqu’elles font partie de notre patrimoine culturel, mais je suis contre ce pseudo-art qui n'est en fait qu'une imposture encouragée malheureusement par certains cercles"._
Mais bon gré mal gré, Karim Tadlaoui continue son bonhomme de chemin et fait contre mauvaise fortune bon cœur. Tous les problèmes qu'il rencontre, aussi pesants soient-ils, ne le font pas plier. C'est pour cela qu'il continue, contre vents et marées, à produire et composer. Actuellement, il travaille sur l'enregistrement d'un nouveau single intitulé "Mink" dont la partition musicale sera confiée à Karim Slaoui en plus d'un solo de luth et d’une chanson pour la chanteuse koweïtienne Chems.