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C’est au cœur de Casablanca que prend place cette coproduction franco-marocaine. Elle raconte l'histoire de Youssef qui mène une vie recluse et marginale et dont le seul ami est son chien Chagdai. Dès la première scène, il nous apparaît comme un homme solitaire, un peu perdu dans sa propre vie. Replié dans son cocon confortable, il ne le quitte que lorsque son chien disparaît et qu’il doit partir à sa recherche. Pour le retrouver, Youssef est contraint de s'embarquer dans une quête dangereuse à travers les bas-fonds de Casablanca. Ce personnage marginal renvoie au Lewin Davis des frères Coen, musicien paumé, parcourant la ville de New-York aussi à la recherche d’un animal, le chat de ses amis.
Ici, notre homme est prêt à tout pour récupérer son chien.
« L’homme au chien » nous entraîne, le temps d’une nuit, dans les bas-fonds casablancais, parmi les trafics et les violences, sans nous laisser un moment de répit et dresse un portrait plutôt noir de la solidarité entre les hommes, ici, toujours motivée par un intérêt égoïste et vénal.
Il est à rappeler que le Maroc a été fortement représenté à cette 8ème édition du Festival de cinéma d'Abu Dhabi (23 octobre-1er novembre) avec 6 films et la participation de plusieurs réalisateurs aux jurys des différents concours de cette manifestation, outre la présence de critiques marocains.