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Organisé par l'Institut de culture arabe (Icarabe), ce festival (12 août au 12 septembre) défend l'idée du monde arabe en tant qu'espace de rencontres, à travers la projection, dans quatre villes brésiliennes, d'une trentaine d'œuvres inédites du Maroc, du Yémen, de Syrie, du Liban, d'Algérie, de Jordanie, de Palestine, du Portugal et du Brésil.
Aux yeux du réalisateur et musicien natif de Berkane, les différents points de convergence entre le monde arabe et l'Amérique latine font que ces deux espaces régionaux ne peuvent que mieux se connaître et collaborer pour mieux servir l'humanité à travers leurs industries cinématographiques.
Pour ce qui est de la visibilité croissante du cinéma marocain au niveau international, le réalisateur, reconnu pour la "Symphonie marocaine" (2008) et "Tayf Nizar" (2002), n'a pas manqué de souligner les différents efforts engagés par le Royaume en vue de réconcilier les aficionados du 7ème art avec les salles obscures. Ces efforts, a-t-il dit, ont eu pour effets une présence de plus en plus marquée des films marocains lors des festivals internationaux mais aussi nationaux, rappelant, dans ce sens, que pour la seule année de 2013, le Maroc a pris part à 141 festivals dans 71 pays.
Revenant sur son dernier opus "Sotto Voce", Kamal Kamal a indiqué que cette œuvre est largement inspirée d'histoires de guerre vécues et contées par sa mère algérienne, qui a dû fuir vers le Maroc en pleine guerre d'Algérie. A travers l'histoire de Moussa, un résistant marocain chargé de faire passer des groupes de réfugiés fuyant la guerre, à travers les montagnes, dans la région de Beni Boussaid, à la frontière maroco-algérienne, le réalisateur ne fait que retracer le périple de sa mère, condamnée à mort par contumace, qui a plus ou moins suivi le même chemin que les personnages de "Sotto voce".