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La Place de la Victoire, un mémorial de la Seconde Guerre mondiale, a été depuis samedi le lieu de déferlement ininterrompu des toqués de la sélection marocaine n’hésitant pas à "réveiller" le centre-ville et à enchanter les passants en dépit de conditions climatiques difficiles.
Les Kaliningradois de cette enclave, coincée entre la Lituanie et la Pologne et totalement isolée du reste du territoire russe, ne se sont pas fait prier pour rejoindre les supporters marocains pour des selfies et pour tanguer au rythme de la mythique chanson "Laâyoune Aynia".
Abasourdis par le but contre son camp de Bouhaddouz dans les ultimes souffles de la partie contre l’Iran mais satisfaits par la prestation des Nationaux face au Portugal quoique déçus par "l’injustice des arbitres", des centaines de fans ont fait fi de ces déconvenues pour renouer avec les célébrations en déployant, le jour de la dernière sortie des leurs et sous une pluie battante un drapeau marocain d’une dizaine de mètres de longueur.
La veille du dernier match, des dizaines d’entre eux ont assisté à la dernière séance d’entraînement des Marocains, ouverte uniquement aux médias pour un quart d’heure.
"Nous avons traversé la Russie au fil du périple de l’équipe nationale et nous resterons derrière les Lions de l’Atlas tout en jouissant du bonheur qu’ils nous apportent", a martelé Noureddine, venu spécialement d’Utrecht (Pays-Bas).
"Nous aurions préféré joindre l’utile à l’agréable" mais "montrer le vrai football plaisant, ouvert et chatoyant sans calcul nous satisfait", a dit Mehdi venu de Casablanca.