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Parfois, une idée s'impose. Alors jeudi, probablement sans se concerter, les trois quotidiens sportifs italiens ont tous titré de la même façon leur page de Une: "Les lions de Wembley !" pour la Gazzetta dello Sport; "Les lions de Wembley !" toujours pour le Corriere dello Sport; et "Des lions !", tout simplement, pour le journal turinois Tuttosport.
L'image de ce fantastique match gagné à Wembley (2-1 après le 2-2 de l'aller), c'est justement celle de deux lions rugissant, Gianluigi Buffon et Giorgio Chiellini se hurlant dessus, visage contre visage, après un tacle décisif du vieux défenseur central devant Harry Kane, qui s'apprêtait à ramener les Londoniens à 2-2.
La Juventus est faite de ça. Elle est une certaine idée de la victoire en souffrant. Et à leur âge, Chiellini (33 ans) et Buffon (40 ans) aiment encore ça. Après un dernier arrêt de son gardien, Chiellini est d'ailleurs venu le rouer de coups, des coups de poing dans les flancs comme récompense du travail bien fait.
Mardi, Tottenham a fait une découverte. La Juventus n'est pas vieille, elle a de l'expérience. La Juventus n'est pas en difficulté, elle est à l'affût. La Juventus n'est pas battue avant le coup de sifflet final, jamais.
En Italie, on sait déjà tout ça, mais les Turinois sont peut-être en train d'en donner une nouvelle illustration en Serie A. Depuis le mois d'août, c'est Naples qui joue bien, qui émerveille et qui empile les buts de rêve. Mais si elle gagne son match en retard la semaine prochaine contre l'Atalanta Bergame, c'est la Juve qui sera devant à l'entrée du sprint final.
A Wembley, Tottenham aussi a brillé. La première période a ainsi été un calvaire pour les Italiens, dépassés par la vitesse, la vigueur, la jeunesse des Anglais, à l'image de Barzagli (36 ans), en souffrance face au Coréen Son. Mais ils n'ont jamais rendu les armes, même si la plupart étaient émoussées, avec un banc privé de tout atout offensif par les absences de Cuadrado, Mandzukic et Bernardeschi, et avec des joueurs loin de leur meilleur niveau, comme Matuidi, Dybala ou Higuain, tous récemment revenus dans le groupe après des blessures.
Souvent critiqués pour leur supposée discrétion dans les grands rendez-vous, les deux attaquants argentins ont d'ailleurs apporté une réponse spectaculaire avec un but et une passe décisive pour Higuain et le but de la victoire pour Dybala.
La qualification de la Juventus est aussi une victoire de Massimiliano Allegri, qui par son coaching a fait basculer la partie avec deux joueurs pourtant seulement de complément. Car ceux qui ont pensé à leur entrée qu'Asamoah et Lichtsteiner allaient changer la partie sont des menteurs.
"A l'aller on m'avait critiqué pour mes changements et aujourd'hui vous me félicitez ? Ce sont les joueurs qui gagnent les matches. Moi je fais des dégâts et j'essaie parfois de réparer", a ironisé le technicien italien après le match.
Les vieux lions, eux, étaient déjà partis prendre un peu de repos avant un nouveau combat, pénible celui-là. Jeudi, sept d'entre-eux parmi lesquels Buffon, Chiellini, Barzagli et Marchisio devaient être à Florence pour les funérailles de Davide Astori, qui a été leur équipier en sélection.
"Nous lui dédions la victoire. Il était dans notre esprit et notre coeur toute la journée. J'ai pleuré plusieurs fois", a raconté Chiellini.
City en quarts de finale
Les Anglais ont ouvert le score par le Brésilien Gabriel Jesus (8e) mais se sont laissés surprendre deux fois, par Mohamed Elyounoussi (17e) et Michael Lang (72e).