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Jusqu’au 10 juin prochain à l’Autre Galerie au siège de la CGEM : Aziz Nadi surfe sur sa “Vague à l’âme”Vendredi 22 Mai 2009
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Jusqu’au 10 juin prochain, les cimaises de l’Autre Galerie au siège de la CGEM abritent la dernière collection de tableaux de l’artiste peintre Aziz Nadi. Le vernissage de cette exposition a eu lieu le 19 mai courant à 19h. Intitulée «Vague à l’âme», cette récente série de toiles affiche surtout tout le talent de ce jeune peintre, né à Settat en 1975. Il s’agit d’une exposition de rare pureté. La maturation artistique de notre plasticien contemporain est bien établie. Et elle est nettement perceptible dans ses dernières œuvres. En principe, comme toute œuvre de qualité, celles-ci possèdent le sens de l'universel atemporel. Elles sont en somme d'une limpidité chromatique. L’artiste jongle avec plusieurs matériaux : tisane, encre et fusain, entre autres. En témoigne l’œuvre «Femme océan» qu’il a créée au moyen d’une feuille d’argent et de cuivre sur papier. Et de la même manière, il peint «Rencontre au ciel», «Amour dans le désert» et «Le couple au oiseau rouge». Il passe après à une autre technique non moins importante : technique mixte sur carton, diptyque. Avec cette technique, il crée une série de toiles : «Interférence», «Fragilité», «Transparence 1,2 et 3», «Homme au cuir violet», «Voltige», «Tourbillon des souvenirs», «Naissance», «Tendresse», «Le palmier veilleur» et «L’oiseau montagne». Enfin, s’appuyant sur une technique mixte et collage sur toile, l’artiste donne naissance à deux autres œuvres susceptibles de transporter tout regardeur. Il s’agit de «Vibration» et «Les Vagues de l’âme». L'apparente sobriété que notre peintre déploie dans la distribution des éléments rend ses œuvres très attractives. Celle-ci pourrait être comprise comme une rationalisation de l'espace. Toutefois, la spontanéité et la liberté se dégagent de ses œuvres. Car la valeur intrinsèque de chacune d'elles s'additionne aux autres et toutes s'enrichissent mutuellement. Ces pièces font foi d'une leçon de peinture différente et d’une harmonie qui crée une façade et une nouvelle entité. Tout d’abord, il s’agit d’une fête de couleurs. C’est ce que constate également le critique d’art Christe Jhelil : «Lyrique, chaque peintre est un abécédaire de couleurs, toutes plus éclatantes les unes que les autres dans leurs relations tonales, dans le vocabulaire des formes et des signes qui les redessinent, les emprisonnent ou les exposent car les figures font corps avec la nature, étonnants et chatoyants paysages édéniques. L’artiste est un virtuose et son jeu est sensible». Ceci s’applique en fonction des stratégies mises en œuvre pour chaque tableau et du plus ou moins grand tressage des éléments en présence. Cette exposition, en outre, instille déjà un sentiment à la fois de proximité magique, invisible et insoupçonné chez l'observateur. Certes, un motif à déloger des yeux, si peu noble que l'on a du mal à l'imaginer présent, noyé dans telle ou telle surface. Tout se passe comme s'il fallait conjurer un péril en évitant l'insistance d'un motif si familier et connoté. «Du décor ou du sujet, pas de frontière. Tout élément s’imbrique dans l’autre, en une force d’engrenages parfaitement huilés. Pointes de surréalisme et touches de symbolisme constellent l’œuvre hors du champ commun. Nous sommes ici dans le domaine de l’ornement revisité sans tabou», conclut le critique d’art Christe Jhelil.
AYOUB AKIL
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