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"Nous proposons de renforcer encore l'Agence européenne de garde-frontières et garde-côtes pour mieux protéger nos frontières extérieures avec 10.000 garde-frontières" d'ici 2020, a dit le chef de l'exécutif européen lors de son dernier discours sur l'état de l'UE prononcé à Strasbourg.
L'Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes (nouveau nom de Frontex depuis 2016) a été sensiblement renforcée ces dernières années dans le cadre des mesures de l'UE pour faire face aux arrivées de migrants.
Ses effectifs sont ainsi passés de moins de 300 personnes en 2014 à 1.300 prévues en 2018, avec en plus une "réserve" de 1.500 agents nationaux mobilisables par l'agence européenne.
La Commission européenne propose désormais aux Etats membres d'en faire une véritable "police européenne des frontières extérieures", avec "un corps permanent de 10.000 agents en place en 2020", incluant des experts en matière de renvois de migrants irréguliers vers leurs pays d'origine.
Le nombre global d'agents qui composeront ce corps européen inclut le personnel propre de l'Agence européenne (1.500 agents d'ici 2020, 3.000 en 2027 selon le projet de la Commission), ainsi que des agents détachés par les Etats membres à court ou long terme (8.500 au total en 2020, 7.000 en 2027 quand l'agence disposera de davantage d'agents européens).
Bruxelles veut également que cette agence soit dotée "de pouvoirs exécutifs et de son propre équipement".
La Commission a indiqué avoir "réservé 2,2 milliards d'euros dans le budget de l'Union pour la période 2021-2027" pour qu'elle puisse "non seulement acquérir mais aussi entretenir et exploiter des moyens aériens, maritimes et terrestres pour ses opérations".
Le personnel du "corps permanent" pourra effectuer des patrouilles aux frontières, y compris des contrôles d'identité, avec la possibilité d'intercepter les personnes traversant la frontière de manière irrégulière.
Par ailleurs, le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a proposé mercredi de bâtir "une nouvelle alliance", "un nouveau partenariat" entre l'UE et le continent africain, qui viserait à y créer jusqu'à 10 millions d'emplois dans les cinq prochaines années.
"La Commission propose aujourd'hui une nouvelle alliance (...) pour des investissements et des emplois durables", a-t-il déclaré devant le Parlement européen à Strasbourg.
Un nouveau partenariat économique entre les deux continents "permettrait de créer jusqu'à 10 millions d'emplois en Afrique dans les cinq prochaines années", a-t-il souligné.
Il a relevé que l'Afrique, dont de nombreux ressortissants fuient vers l'Europe en quête d'une vie meilleure, via la Méditerranée, compterait "2,5 milliards d'habitants d'ici à 2050".
"36% du commerce de l'Afrique se fait d'ores et déjà avec l'UE, mais les échanges commerciaux entre nous ne sont pas suffisants", a estimé M. Juncker.
"Je suis convaincu que nous devons faire évoluer les nombreux accords commerciaux entre les pays africains et l'UE vers un accord de libre-échange de continent à continent, un partenariat économique entre partenaires égaux", a ajouté le chef de l'exécutif européen.
Il faut selon lui "arrêter d'envisager" les relations de l'UE avec l'Afrique "dans la seule perspective de l'aide au développement".
"L'Afrique n'a pas besoin de charité, elle a besoin d'un partenariat équilibré", a-t-il insisté.