Lors d’un récent passage au Maroc, il a fait part des circonstances de sa réussite qui n’est pas près de s’estomper.
Qui a dit que Julio Iglesias est le chanteur des femmes ? C’est le chanteur de tous et qui, de surcroît, rappelle, à qui veut l’entendre, qu’en tant qu’homme, il noue des relations des plus naturelles avec les hommes et les femmes de par le monde.
Et si ses chansons sont plus appréciées, peut-être, par les femmes, ce n’est pas intentionnel mais c’est certainement son profil de bel homme au sourire irrésistible qui fait qu’on le qualifie de chanteur de charme.
Aussi, faut-il rappeler que dans le monde arabe, comme dans la péninsule ibérique, on a toujours cette tendance à remettre sur le tapis cette trame historique qui a marqué l’héritage arabo-andalou.
Comme tous les artistes ibériques, Julio Iglesias véhicule toute une culture dictée par l’histoire et la géographie, d’où ses mélodies qui se recoupent avec les nôtres d’origine andalouse.
Ce chanteur hors pair a dû, l’histoire et le brassage culturel aidant, subir l’influence des échanges culturels entre le nord et le sud de la Méditerranée. Il reste néanmoins un grand artiste au sens vrai du terme, du fait qu’il a sorti la chanson espagnole de son carcan linguistique pour lui donner un rayonnement international.
Le fait de se produire au Maroc n’est en réalité qu’une action de créer des passerelles entre les cultures arabe et espagnole et donc de contribuer au rapprochement des peuples.