Le département de la culture s’exprimait ainsi au sujet des Journées culturelles qu’il a organisées, du 15 au 18 octobre, dans ce pays du Caucase et auxquelles ont pris part Bensalem Himmich, ministre de tutelle et son homologue azéri Abullahafs Garayev.
Ces journées, qui ont eu pour cadre les locaux du Théâtre de la comédie musicale, ont connu une affluence record témoignant ainsi de l’intérêt des populations azéries pour une culture marocaine riche et diversifiée. Dans une ambiance festive, le public a eu droit pour la première fois à des chants de Tarab Al-Ala en compagnie de Mohammed Ba Jeddoub; un spectacle rehaussé ensuite par la performance de la grande chanteuse Chrifa qui a séduit le public azéri avec des mélodies et des rythmes merveilleusement exécutés par une voix ensorcelante.
Dans le registre des arts plastiques, quarante tableaux représentant des artistes marocains de renom et vingt photographies ont été exposés au Hall de l’Union des artistes d’Azerbaïdjan, en présence d’un public nombreux.
« Les journées des 17 et 18 ont été marquées par la Aïta Jeblia, à travers l’artiste Haj Mohamed Laaroussi. Elles furent marquées aussi par la musique Gnaoua d’Essaouira », poursuit le ministère qui précise que ces dernières festivités se sont déroulées dans la ville de Sumqayit, à une trentaine de kilomètre de Bakou.
Dans un tout autre espace, les Azéri ont eu l’honneur d’assister à la projection, à la salle de l’Union des cinéastes azéris, des films « Regards » de Noureddine Lakhmari et « Soif » de Saad Chraibi.
Une table ronde fut organisée à la Bibliothèque nationale d’Azerbaïdjan avec la participation d’écrivains et poètes des deux pays, donnant lieu à un échange fructueux sur l’expérience romanesque des deux pays.
Bensalem Himmich, qui a présidé la cérémonie d’ouverture de ces journées, a saisi cette occasion « pour renouveler la proposition de l’emprunt culturel réciproque qui favorisera le rapprochement entre les intellectuels des deux pays». Au cours d’un entretien avec son homologue azéri, le ministre a également proposé que soient réalisés des projets ponctuels entre leurs deux départements. L’un d’eux consisterait à traduire et publier des œuvres sur les mots arabes introduits en langue azérie. Une proposition qui a reçu l’assentiment de son homologue Abullahafs Garayev.