-
Une campagne nationale de dépistage et correction auditifs au profit de détenus
-
Taza: 1.500 bénéficiaires d'une caravane médicale sur la santé maternelle et infantile
-
Oujda : Plus de 180 exposants au Salon régional de l’artisanat
-
Tanger: Création de la Fédération régionale des coopératives féminines
-
Taounate : Plus de 1000 bénéficiaires d'une caravane médicale multidisciplinaire
Dans de nombreuses villes de par le monde, les conséquences de l'urbanisation se font déjà sentir, entre manque de logement décent et développement exponentiel des bidonvilles, infrastructures insuffisantes ou obsolètes, criminalité, et problèmes de pollution et de santé.
C'est dans ce cadre que la Journée mondiale de l’habitat, instituée le premier lundi du mois d’octobre de chaque année par l’Assemblée générale des Nations unies depuis 1985, est célébrée, avec pour objectif de mener la réflexion sur l'importance d'une planification et d’un aménagement urbain efficaces, afin de garantir à tout un chacun le droit fondamental à un logement décent.
Cette journée, qui consiste également à promouvoir des politiques de développement urbain durable garantissant un logement convenable pour tous, porte, cette année, sur le thème de la gestion municipale des déchets solides, en vue de mettre en place des "villes propres et intelligentes".
En effet, les objectifs de développement durable (ODD), l’Accord de Paris et le nouvel agenda urbain abordent la question de la gestion des déchets solides. L’intérêt de l'ODD 11 étant de réduire l’impact environnemental négatif des villes par habitant, notamment en accordant une attention particulière à la qualité de l’air et à la gestion des déchets.
L'ODD 12 vise, entre autres, la gestion écologique rationnelle de tous les déchets par la prévention, la réduction, le recyclage, la réutilisation et la réduction des déchets alimentaires, compte tenu de l'accroissement de la quantité de déchets produite par chaque personne dans le monde.
Avec une population de plus de 33,8 millions d’habitants et un taux d’urbanisation de 60%, le Maroc n’échappe pas à cette croissance de la quantité de déchets produite qui devrait atteindre 6,2 millions de tonnes en milieu urbain en 2020.
Conscient de cette donne, le Maroc a mis sur pied une panoplie de programmes et de projets ambitieux, à même de subvenir aux besoins des ménages en logement et lutter contre la prolifération de l’habitat insalubre. Le Royaume a ainsi renforcé son tissu urbain et son infrastructure en améliorant l’accès des populations à l’eau, l’électricité et l’assainissement et en planifiant la gestion de ses déchets urbains.
De ce fait, le Maroc a placé la gestion des déchets au cœur de ses politiques de développement durable. Partant de la collecte au traitement en passant par le tri et le stockage jusqu’à la valorisation des déchets, ou encore le renforcement du cadre juridique relatif à la gestion des déchets, de la gouvernance du secteur à travers l’accès à l’information, la transparence dans la fourniture de services et leur suivi, à la mise en œuvre de plusieurs programmes et projets de gestion des déchets.
A l’aune de cette révolution, s’affiche le Plan national des déchets ménagers (PNDM), un programme qui vise principalement la mise à niveau du secteur des déchets, en assurant la généralisation de la collecte des déchets ménagers pour atteindre un taux de 90% en 2020.
Ce plan s'assigne également pour objectif de créer des centres d’enfouissement et de valorisation au profit de tous les centres urbains en 2020 et de développer la filière de "tri recyclage-valorisation", avec des actions pilotes de tri.