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Seul un dialogue avec les autorités et les promesses données lors de cette rencontre ont pu les convaincre de faire marche arrière. « On nous avait promis la réintégration et le règlement de tous les problèmes, mais en vain. Après quoi, l’on a été surpris par la décision de l’administration de n’intégrer que 43 personnes. Et jusqu’à présent, seuls 31 salariés ont été effectivement réintégrés, dont une majorité de chauffeurs de bus. Quinquagénaire, Alami estime que la promesse du wali de Fès-Bouelmane était claire : «Ceux qui ne réintègreront pas la société, verront leur situation financière résolue conformément à la loi ». «Sans résultat, ajoute-t-il. L’on est toujours dans une phase de doute et de déni de droit ».
Le problème pour beaucoup de salariés licenciés de City-Bus reste cette « condition posée par la direction de la société délégataire consistant en l’excuse qui doit être présentée à l’un des syndicats concurrents », chose que confirme un salarié mis à la retraite sans que sa situation ne soit réglée pour autant.
Le problème date, cependant de plus d’une année. Les salariés licenciés appellent la société délégataire au respect du Code du travail et à cesser ce qu’ils appellent la politique des « licenciements abusifs ». Par voie de communiqué, City-Bus avait accusé depuis le début de ce bras de fer une «poignée d’employés expulsés en raison de fautes graves d’être derrière le blocage des portes du parking de la société», mais aussi de la «séquestration par la force de l’ensemble du personnel».« Comment ose-t-elle nous accuser de poignée, alors que le nombre de ceux et celles qui manifestent aujourd’hui dépasse les deux cents?» s’indigne Bennani.
Certains observateurs de la chose publique locale estiment que cette situation détériorée est due aux « calculs et intérêts politico-syndicaux occultes ». S’étalant sur une période de 15 ans renouvelables, le contrat de concession engage la société à investir quelque 410 millions de DH au bout de 5 ans, avec l’objectif de « redresser le secteur, d’améliorer l’image du bus et d’offrir un service de qualité ». Mais, et dans tous les cas, « il est inadmissible d’accepter que des personnes qui sont actuellement à six mois de la retraite se trouvent dans la rue, sans aucun fondement légal et avec un silence inexpliqué de la part des autorités », conclut le jeune Abdellah.