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Intervenant lors d’une journée d’étude organisée avant-hier à Rabat par les deux groupes parlementaires de l’USFP et du Parti de l’Istiqlal à la deuxième Chambre, Driss Lachgar a estimé qu’il est inconcevable que l’Exécutif refuse de modifier son texte alors que l’opposition représente 80% des membres de la Chambre des conseillers. « La deuxième Chambre a toujours été l’objet de dénigrements et de critiques de la part de plusieurs parties et même du gouvernement. Nous estimons qu’il est temps d’avoir de la considération pour cette institution, de respecter l’action politique et de lui redonner ses lettres de noblesse », a-t-il déclaré.
Driss Lachgar pense que tous les espoirs sont placés sur le vote de la loi de Finances à la Chambre des conseillers. Une tâche qui ne semble pas de tout repos, a estimé l’intervenant, qui a fortement sollicité les conseillers à se mobiliser et à redoubler d’efforts. «Nos parlementaires des deux groupes sont appelés à se mobiliser davantage, à assister aux travaux des commissions, à proposer des modifications et à s’ouvrir sur les autres composantes de l’opposition», a-t-il expliqué. Des efforts qui doivent être au diapason des enjeux car Driss Lachgar pense que l’ensemble des initiatives prises à ce niveau permettront de poser les jalons d’une nouvelle étape dans notre vie politique visant à faire évoluer notre démocratie pour la rendre plus concrète.
De son côté, Hamid Chabat, secrétaire général du Parti de l’Istiqlal, qui a vivement critiqué la politique d’exclusion et d’indifférence menée par le gouvernement, estime que le projet de loi de Finances risque de faire plonger le pays dans le chaos. « Ce projet est plus qu’austère, il est régressif », a-t-il lancé.
Selon lui, le projet en question a été concocté sans que l’opposition n’ait été préalablement consultée. Une position qui traduit, d’après lui, une pensée rétrograde et renfermée sur elle-même. « Chaque fois que l’on s’adresse au chef du gouvernement, il nous répond qu’il est le chef de la majorité et que c’est lui qui décide alors qu’il ne décide rien. Les vraies décisions émanent du Mouvement de l’unité et de la réforme qui est lié à l’organisation des Frères musulmans », a-t-il expliqué.
Hamid Chabat, qui ne mâche pas ses mots, pense que le gouvernement dans sa deuxième version est catastrophique et qu’il représente une forme de régression. Il va même plus loin, en avançant que l’actuel Exécutif porte un coup dur à l’action politique.
Le secrétaire général du PI pense que les conseillers sont appelés à faire preuve de courage et de détermination et que la deuxième Chambre doit retrouver son aura et sa légitimité pour redonner un nouveau souffle à l’action politique et répondre aux attentes de la population. Des attentes qui ont toujours été défendues par les partis issus du Mouvement national depuis 1934.