Dans le registre des performances positives, la palme d’or revient au Sept national et à la sélection de judo. Pour l’équipe de handball, l’on ne peut que saluer la prestation de cette jeune sélection qui a ravi la première marche du podium, alignant deux victoires contre une seule issue de parité.
Quant aux judokas dépêchés, ils ont réédité le coup du championnat d’Afrique des cadets qui s’est déroulé l’année dernière à Niamey. Les champions marocains ont réussi à s’adjuger douze médailles dont neuf en or et trois en argent.
A propos de l’athlétisme, s’il n’ y avait pas cette irrégularité d’âge qui a faussé la donne, la discipline s’est acquittée pleinement de son rôle. Malgré le retrait de onze médailles sur trente et un à la délégation marocaine, la sélection des juniors a pu conserver sa pôle position devant des nations africaines dont les champions sont habitués à s’illustrer sur la scène internationale.
Pour ce qui est de la désillusion, le football s’en est chargé pour rappeler à tout le monde que le Onze national des juniors est bien loin du niveau requis sur le plan africain. Deux défaites contre le Tchad et le Burkina et deux nuls concédés face au Niger et à la Lybie, une piètre prestation ne devant en aucun cas être frappée par l’omerta, surtout que d’aucuns se hasardent à vouloir former une ossature olympique à partir de ce Onze des moins de vingt ans.
Bref, les Jeux du Sahel ont constitué une excellente occasion pour le sport national de pouvoir se mesurer avec d’autres écoles plus ou moins dans ses cordes, avant de mettre le cap sur d’autres échéances beaucoup plus relevées de la trempe des Jeux méditerranéens et de la Francophonie.