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régionales de la DGAPR et des établissements pénitentiaires
La Délégation générale à l'administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) est sur les charbons ardents. En un mois, elle a publié plusieurs démentis ayant trait, en majorité, à ses pensionnaires arrêtés dans le cadre des évènements d’Al Hoceima.
Dans le premier, elle a réfuté les allégations selon lesquelles ces détenus, incarcérés à la prison locale d’Aïn Sebaâ 1, auraient entamé une grève de la faim le 10 juillet 2017.
Le lendemain, elle a également estimé que la vidéo de Nasser Zefzafi, relayée à travers la Toile et à propos de laquelle le Parquet a pourtant ordonné une enquête, n'a pas été enregistrée dans cet établissement pénitentiaire, dénonçant, par la même occasion, "la diffusion, sur des sites payés par des parties prétendant la défense des droits de l'Homme, de l’idée que la vidéo a fait l’objet d’une fuite de l’intérieur de l’établissement".
Le même jour, elle a néanmoins pris le soin d’informer l’opinion publique du fait qu’elle a « procédé à un mouvement de mutation partielle et de nomination des directeurs régionaux et des directeurs des établissements pénitentiaires».
Selon le communiqué qu’elle a relayé dans ce sens via l’agence MAP, les directions régionales concernées sont «Souss-Massa, Béni-Mellal-Khénifra, Marrakech-Safi, Rabat-Salé-Kénitra, Casablanca-Settat» et «les établissements pénitentiaires touchés sont la prison centrale Moul El Bergui, la prison locale Ain Sbaâ 1, la prison locale Toulal 2, la prison locale Tanger 2 et la prison locale El Arjat 2».
Même si ces mutations ont été présentées comme s’inscrivant «dans le cadre des efforts déployés pour impulser une nouvelle dynamique dans la gestion des affaires des prisonniers, aux niveaux régional et local », elles ont concerné des régions et des établissements qui ont défrayé la chronique avec une célérité qui mérite d’être mise en lumière.
Evoquant la même raison, la DGAPR a procédé à un autre mouvement de mutation presque un mois après le premier. Cette fois-ci, le mouvement concerne les directeurs de dix-sept établissements pénitentiaires. A savoir ceux de Benslimane, El Adir, Berrechid, Mohammedia, Rommani, Souk Larba, Nador, Bouarfa, Errachidia, Zagora, Toulal 3, Sefrou, Tizni, Fkih Ben Salah, Béni Mellal, Essaouira et Ouezzane.
Ce qui n’a pas empêché cette délégation de publier d’autres démentis de la même veine que ceux qui les ont précédés.
Dans l’un d’eux, elle a affirmé que la Direction de la prison locale de Béni Mellal "n'est pas responsable" de l'état de santé des détenus lors de leur admission dans des établissements hospitaliers.
Après la publication d’informations sur le décès d'un détenu, Ghazi Khellada, suite à une grève de la faim dans la prison locale de Béni Mellal, elle a souligné que l'administration de cet établissement pénitentiaire s'était chargée des soins et du suivi nécessaire du détenu jusqu'à son transfert le 29 juillet dernier à l’hôpital régional de Béni Mellal, conformément aux instructions du médecin traitant.
Elle n'a pas "caché" l'état de santé du détenu contrairement aux informations publiées à ce propos, puisqu’elle en a informé toutes les parties concernées. Notamment le Parquet compétent et la famille du détenu, ajoutant qu'elle a, à maintes reprises, transféré ce dernier à l'hôpital, durant sa grève de la faim. Après son décès, elle en a informé sa famille et le Parquet afin de procéder à une autopsie et d’accomplir le reste des procédures juridiques nécessaires, a fait savoir le communiqué.
Autre dénégation de la même veine : au début du mois courant, et plus exactement le mercredi 2 août, la DGAPR s’est vu obligée, encore une fois, de rendre public un communiqué de presse pour s’inscrire en faux contre les «allégations» colportées sur les réseaux sociaux, selon lesquelles des détenus à la prison locale d’Ain Sebaâ 1 auraient été «contraints» à présenter des demandes de grâce.