"C'est une décision politique, de s'ouvrir sur le monde. C'était pareil avec l'Afrique du Sud", a déclaré M. Valcke en marge de la présentation des trois finalistes du Ballon d'Or Fifa/France Football à Paris.
"On a 8 ans pour la Russie avec un engagement monumental de Poutine, et 12 pour le Qatar qui a des ressources très importantes", a-t-il ajouté en réponse à une question sur les faiblesses techniques des dossiers russe et qatari.
"En ce qui concerne la chaleur au Qatar, les craintes sont légitimes mais il y aura des systèmes d'air conditionné. Le Qatar va mettre en œuvre tout ce qui sera nécessaire pour que rien n'aille au détriment ni des joueurs, ni de personne", a-t-il précisé.
"La Russie le mérite et le Qatar, ça va être une histoire intéressante. Le Moyen-Orient fait partie de la famille du football", a-t-il estimé, ajoutant qu'à son sens, les critiques avaient été "plutôt positives" après le choix de la Fifa.
"L'Angleterre a été choquée par son nombre de votes (2 seulement au premier tour, ndlr), mais au total, le monde a plutôt soutenu l'ouverture, après le Mondial en Afrique du Sud", a-t-il affirmé.
Interrogé quant aux soupçons de corruption qui ont accompagné la procédure de désignation, M. Valcke a estimé que la Fifa avait eu le mérite de "réagir immédiatement" en suspendant deux membres de son comité exécutif.
"Les histoires de la semaine dernière (le documentaire de la BBC mettant en cause trois autres membres de son CE, ndlr), c'est du réchauffé, ça a sa place sur la chaîne Histoire. Juridiquement, le dossier est clos", a-t-il ajouté.
"C'est normal que ce soit un vote secret. S'il doit y avoir une réforme du système de vote, c'est le comité exécutif qui en discutera. On n'a ni à rougir ni à faire le dos rond", a-t-il encore jugé.