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Après cette soirée d’ouverture en apothéose, le Festival Mawazine-Rythmes du monde a livré, samedi, une deuxième journée toute aussi intense avec, notamment, le concert historique de Pharrell Williams, qui se produisait pour la première fois au Maroc.
Incarnation de la nouvelle définition du cool pour les jeunes générations, ce créateur hors pair, véritable icône moderne, a offert une prestation mémorable devant 180.000 festivaliers. Pharrell Williams a interprété ses plus grands tubes, dont le célèbre Happy, qui a littéralement soulevé le public de l’OLM Souissi. Une autre superstar avait le même soir rendez-vous avec les festivaliers. Sur la scène Nahda, la Syrienne Assala a conquis le public avec son univers musical exceptionnel. Célèbre à l’âge de 22 ans, Assala est depuis plus de vingt ans une artiste omniprésente dans les charts arabes. Applaudie par des dizaines de milliers de personnes, la diva a chanté ses propres titres ainsi que des morceaux légendaires du répertoire classique. Pour le plus grand bonheur de ses fans.
Magnifiquement représentée, la musique colombienne avait également son ambassadeur de marque présent à Rabat, samedi. Sur la scène du Bouregreg, Yuri Buenaventura a affiché avec fierté ses origines, berçant les oreilles et réchauffant le cœur d’une foule venue nombreuse acclamer le premier chanteur de salsa à avoir remporté un disque d’or. Enthousiaste, Yuri Buenaventura a joué une musique riche d'un mélange d’influences latin, jazz, mambo, tango, cumbia et même boléro.
Au Théâtre National Mohammed V, l’orchestre égyptien El Hafni de l’Opéra du Caire, accompagné de la chanteuse Nihad Fathi, ont tenu leur promesse en ressuscitant magnifiquement le patrimoine de la chanson arabe classique.
Très applaudie, la formation a interprété les œuvres immortelles des maestros et stars de la chanson arabe des années trente et quarante dont Mohamed Abdelwahab, Oum Keltoum et leurs contemporains Leïla Mourad et Asmahan.