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Jeff Bezos est l'homme le plus riche du monde grâce au succès planétaire d'Amazon, qui a atteint mardi les 1.000 milliards de dollars en Bourse, mais ce multimilliardaire plutôt discret a aussi des passions moins connues, comme la conquête spatiale.
Grâce à la hausse des actions Amazon, dont il détient 16%, sa fortune dépassait mardi 166 milliards de dollars, selon les calculs du magazine Forbes.
La recette du succès pour Jeff Bezos? Voir loin et à long terme.
"Il faut être agile et robuste, pour pouvoir encaisser les coups, et il faut être rapide, innovant et (aller) très vite (...) Il faut toujours aller dans le sens de l'avenir. Si on se détourne de l'avenir, (il) gagnera", expliquait-il fin 2017.
De l'eau a coulé sous les ponts depuis 1994, lorsque Jeff Bezos --qui a aujourd'hui 54 ans-- fonda Amazon, dans son garage selon la légende.
Simple libraire en ligne au départ, aux finances longtemps dans le rouge, le groupe est devenu aujourd'hui un géant tentaculaire incontournable, qui domine le commerce électronique, l'informatique dématérialisée ("cloud") ou les assistants vocaux intelligents, avec Alexa.
La méthode Bezos? Investir tous azimuts et bouleverser des secteurs économiques en baissant les prix, au point d'être surnommé le "perturbateur en chef". A l'été 2017, il avait surpris tout le monde en rachetant la chaîne américaine de supermarchés bio Whole Foods, une opération bouclée en quelques semaines.
Des succès qui valent aussi au mastodonte de Seattle (nord-ouest des Etats-Unis) d'être souvent considéré comme un rouleau compresseur sans état d'âme pour la concurrence, voire pour les conditions de travail de ses propres salariés.
Comme Amazon, Jeff Bezos a lui aussi changé au fil des années: il s'est rasé la tête et s'est mis à l'exercice, une métamorphose physique spectaculaire immortalisée par une série de photos prises durant l'été 2017. Et, longtemps discret, il semble progressivement sortir de l'ombre, "plus à l'aise à l'idée d'être sous l'oeil du public", selon le New York Times il y a quelques mois.
Mais ce passionné de science-fiction, et notamment de l'auteur britannique Iain M. Banks, a d'autres projets comme la construction d'une horloge monumentale de 150 mètres de hauteur.
Il a investi 42 millions de dollars dans cette horloge mécanique, censée fonctionner 10.000 ans et symboliser "la réflexion de long-terme". Son installation a commencé fin février à l'intérieur d'une montagne au Texas, creusée spécialement.
"Les humains sont aujourd'hui assez avancés technologiquement pour créer des merveilles extraordinaires mais aussi des problèmes à l'échelle de la civilisation. Nous aurons sans doute besoin de davantage de réflexion de long terme", écrit-il sur un blog dédié au projet.
Jeff Bezos finance aussi Blue Origin, qui veut envoyer des touristes dans l'espace. Un intérêt pour la conquête spatiale et les projets futuristes qui le font de plus en plus ressembler, à un autre milliardaire haut en couleur: Elon Musk, patron du groupe automobile Tesla et de l'entreprise spatiale SpaceX.
Blue Origin a aussi pour ambition de construire un vaisseau et un atterrisseur lunaire capables d'assurer des livraisons de fret et des modules d'habitat sur la Lune. Un projet, explique M. Bezos, destiné à "sauver la Terre" en envoyant l'industrie dans l'espace.
"Grosso modo, ce que je fais, c'est prendre ce que me rapporte Amazon et l'investir" dans Blue Origin, expliquait le milliardaire fin 2016.
Depuis 2013, il est aussi propriétaire du quotidien américain Washington Post, cible régulière des attaques du président républicain Donald Trump.
Attaqué sur Twitter par ce dernier lorsqu'il n'était pas encore à la Maison Blanche, Jeff Bezos avait répliqué en proposant de lui "réserver" une place dans une fusée, avec le hashtag "#envoyerDonalddanslespace".
De son vrai nom Jeffrey Preston Jorgensen, il fut adopté enfant par son beau-père Miguel Bezos, un immigrant cubain.
Après des études scientifiques et informatiques en Floride puis à la prestigieuse université de Princeton, il a travaillé plusieurs années à Wall Street avant de décider de lancer sa propre entreprise, fasciné par Internet.
Il est marié depuis 1993 à Mackenzie Bezos et est père de quatre enfants.
Grâce à la hausse des actions Amazon, dont il détient 16%, sa fortune dépassait mardi 166 milliards de dollars, selon les calculs du magazine Forbes.
La recette du succès pour Jeff Bezos? Voir loin et à long terme.
"Il faut être agile et robuste, pour pouvoir encaisser les coups, et il faut être rapide, innovant et (aller) très vite (...) Il faut toujours aller dans le sens de l'avenir. Si on se détourne de l'avenir, (il) gagnera", expliquait-il fin 2017.
De l'eau a coulé sous les ponts depuis 1994, lorsque Jeff Bezos --qui a aujourd'hui 54 ans-- fonda Amazon, dans son garage selon la légende.
Simple libraire en ligne au départ, aux finances longtemps dans le rouge, le groupe est devenu aujourd'hui un géant tentaculaire incontournable, qui domine le commerce électronique, l'informatique dématérialisée ("cloud") ou les assistants vocaux intelligents, avec Alexa.
La méthode Bezos? Investir tous azimuts et bouleverser des secteurs économiques en baissant les prix, au point d'être surnommé le "perturbateur en chef". A l'été 2017, il avait surpris tout le monde en rachetant la chaîne américaine de supermarchés bio Whole Foods, une opération bouclée en quelques semaines.
Des succès qui valent aussi au mastodonte de Seattle (nord-ouest des Etats-Unis) d'être souvent considéré comme un rouleau compresseur sans état d'âme pour la concurrence, voire pour les conditions de travail de ses propres salariés.
Comme Amazon, Jeff Bezos a lui aussi changé au fil des années: il s'est rasé la tête et s'est mis à l'exercice, une métamorphose physique spectaculaire immortalisée par une série de photos prises durant l'été 2017. Et, longtemps discret, il semble progressivement sortir de l'ombre, "plus à l'aise à l'idée d'être sous l'oeil du public", selon le New York Times il y a quelques mois.
Mais ce passionné de science-fiction, et notamment de l'auteur britannique Iain M. Banks, a d'autres projets comme la construction d'une horloge monumentale de 150 mètres de hauteur.
Il a investi 42 millions de dollars dans cette horloge mécanique, censée fonctionner 10.000 ans et symboliser "la réflexion de long-terme". Son installation a commencé fin février à l'intérieur d'une montagne au Texas, creusée spécialement.
"Les humains sont aujourd'hui assez avancés technologiquement pour créer des merveilles extraordinaires mais aussi des problèmes à l'échelle de la civilisation. Nous aurons sans doute besoin de davantage de réflexion de long terme", écrit-il sur un blog dédié au projet.
Jeff Bezos finance aussi Blue Origin, qui veut envoyer des touristes dans l'espace. Un intérêt pour la conquête spatiale et les projets futuristes qui le font de plus en plus ressembler, à un autre milliardaire haut en couleur: Elon Musk, patron du groupe automobile Tesla et de l'entreprise spatiale SpaceX.
Blue Origin a aussi pour ambition de construire un vaisseau et un atterrisseur lunaire capables d'assurer des livraisons de fret et des modules d'habitat sur la Lune. Un projet, explique M. Bezos, destiné à "sauver la Terre" en envoyant l'industrie dans l'espace.
"Grosso modo, ce que je fais, c'est prendre ce que me rapporte Amazon et l'investir" dans Blue Origin, expliquait le milliardaire fin 2016.
Depuis 2013, il est aussi propriétaire du quotidien américain Washington Post, cible régulière des attaques du président républicain Donald Trump.
Attaqué sur Twitter par ce dernier lorsqu'il n'était pas encore à la Maison Blanche, Jeff Bezos avait répliqué en proposant de lui "réserver" une place dans une fusée, avec le hashtag "#envoyerDonalddanslespace".
De son vrai nom Jeffrey Preston Jorgensen, il fut adopté enfant par son beau-père Miguel Bezos, un immigrant cubain.
Après des études scientifiques et informatiques en Floride puis à la prestigieuse université de Princeton, il a travaillé plusieurs années à Wall Street avant de décider de lancer sa propre entreprise, fasciné par Internet.
Il est marié depuis 1993 à Mackenzie Bezos et est père de quatre enfants.