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La diversité culturelle du Maroc célébrée au Village de la Francophonie à Paris
rendez-vous désormais incontournable pour les professionnels de la musique
et qui se veut une plateforme d’échange pour la défense et la promotion
de la filière musicale des pays
d’Afrique et du Moyen-Orient.
Décidément, l’artiste Jamal Nouman ne cesse de s’affirmer sur la scène artistique nationale et étrangère. Après avoir sorti son dernier tube à succès «Aurélie», un titre sous le signe de l’amour et la tolérance, le jeune chanteur marocain aux couleurs gnaouies s’apprête cette fois-ci à monter sur scène, à Rabat, devant de grands professionnels de la musique, dans le cadre de la deuxième édition de «Visa For Music» (VFM).Jamal Nouman a, en effet, été sélectionné aux côtés d’une vingtaine d’artistes pour se produire lors des «showcases» de VFM qui se veut un Salon dédié aux musiques d’Afrique et du Moyen-Orient. Un jury de haute facture s’était réuni en juillet dernier pour examiner les candidatures. Ce dernier se composait notamment de Bernard Aubert, directeur artistique de Babel Med Music et de José Da Silva, créateur du label «Lustafrica» qui a repéré la diva Césaria Evora dès 1987, ainsi que Habib Dechaoui, co-directeur du Festival Arabesques. Ils avaient reçu plus de 500 candidatures, provenant de plus 50 pays.
Le Maroc sera également représenté par le célèbre rappeur Dizzy Dros et le groupe précurseur du punk marocain, Haoussa qui donneront, tout comme Jamal Nouman, leurs spectacles, le 13 novembre courant à la Salle Renaissance de Rabat. Alors que la chanteuse à la voix sublime Oum El Ghait Benessahraoui, alias Oum sera en représentation, le jour même, au Théâtre national Mohammed V. Quant au groupe Mazagan & Hamid El Hadri, Jbara et Ali Fariq, ils auront l’occasion de se produire devant le public de VFM le samedi 14 courant.
Notons, par ailleurs, que VFM est la première plateforme professionnelle de la musique du Moyen-Orient et d’Afrique, ce Salon, qui se veut un marché international incontournable des musiques du monde et des musiques actuelles, ambitionne de promouvoir les sons africains et orientaux à travers le monde, d’encourager la mobilité artistique entre les pays africains et ceux du Moyen-Orient, ainsi que de développer leurs scènes musicales à l’international. Selon les organisateurs, il y a également une réelle volonté de contribuer à l’amélioration de la condition des artistes du Sud et de renforcer les rapports Nord-Sud et Sud-Sud dans le domaine culturel et artistique. Si d’autre part, les organisateurs ont, dès la première édition, opté pour l’organisation de cet évènement culturel d’envergure au Maroc, c’est surtout parce que le Royaume connaît, depuis quelques années, une importante évolution de son paysage culturel et musical. D’ailleurs, ses grands festivals de musique, dont beaucoup ont aujourd’hui une renommée internationale, en sont une preuve, tels Mawazine, Timitar, ou encore le Festival international des musiques sacrées de Fès.