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Un match à grand enjeu pour ne pas dire celui de toute une carrière pour bon nombre de joueurs trentenaires qui aspirent à prendre part à une phase finale de Coupe du monde. Avec neuf points au compteur, la sélection marocaine domine cette poule et n’a donc besoin que d’une toute petite unité pour décrocher le sésame de l’édition russe, contrairement à son adversaire du jour qui doit impérativement gagner s’il veut participer, pour la quatrième fois de suite, au Mondial.
Depuis l’arrivée de Hervé Renard aux commandes de l’EN, nous n’avons pas manqué de faire part dans nos articles à «Libé» que le «Maroc est une équipe qui, certes, peine à s’imposer mais qui reste difficile à battre». El l’on aimerait bien que cette donne soit de nouveau de mise ce samedi à l’issue de ce choc. Une confrontation des plus âpres où les internationaux marocains qui seront alignés doivent se mettre en mode commando en vue d’atteindre l’objectif escompté, à savoir une qualification en Coupe du monde FIFA.
Une rencontre où les joueurs doivent se donner à fond et être concentrés et méfiants devant un adversaire qui, poussé par son public, jouera son va-tout. Si certains donnent la Côte d’Ivoire comme favorite dont les bookmakers, le costume d’outsider devrait aller à merveille pour le Onze national déterminé plus que jamais à regagner la maison avec le ticket du Mondial. Et ce, malgré quelques facteurs défavorables comme la pelouse du stade en mauvais état ou encore les conditions climatiques où chaleur et humidité vont de pair. Selon la météo, le thermomètre frôlera, à l’heure du match, les 27 degrés Celsius avec un taux d’humidité atteignant les 87%.
Pour être dans les meilleures dispositions, les premiers responsables fédéraux ont tenu à mettre à l’abri la sélection de toute pression ou conditions inappropriées. Après la concentration à Rabat qui a eu lieu en début de semaine dans la discrétion la plus totale, l’EN s’était rendue mercredi via un vol spécial à Abidjan pour prendre ses quartiers dans un palace où tout a été minutieusement préparé afin que le séjour se déroule dans des conditions idéales, sachant que la première séance d’entraînement s’est tenue jeudi alors que la seconde devait avoir lieu vendredi au stade Houphouët-Boigny à l’heure de ce match sifflé par le referee gambien Bakary Papa Gassama.
A l’heure où nous mettions sous presse, le sélectionneur national, Hervé Renard, ne s’était pas encore exprimé et les propos qu’il avait tenus à l’arrivée de l’EN à la capitale ivoirienne vont dans le sens de l’optimisme mesuré, soulignant que ses protégés sont décidés à franchir ce cap, l’ultime avant le Mondial.
Quant au coach de la Côte d’Ivoire, le Belge Marc Wilmots, sous les feux des critiques suite aux dernières contre-performances enregistrées par les Eléphants, il a affirmé dans un entretien accordé à l’AFP qu’«il y a une finale à gagner. Ça c'est l'objectif. Mais en tout cas, la motivation est à 200%. On fait tout pour que la Côte d'Ivoire soit présente (au Mondial 2018). Ça va se disputer au mental».
Bref, pour ce 22ème face-à-face entre les deux sélections, l’on espère de tout cœur que la qualification soit marocaine. Après deux décades d’absence du Mondial, ce qui est beaucoup faut le reconnaître, le temps est venu pour rectifier le tir et faire partie des cinq représentants du continent en Coupe du monde.