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«Toutes ces manifestations culturelles organisées au Maroc, dont le Festival de Khouribga, est une richesse extraordinaire et il y en a beaucoup. Elles reflètent l'ouverture et le développement que connaît le Royaume à tous les niveaux ainsi que l'essor du cinéma marocain", a souligné le scénariste, producteur et metteur en scène français dans ledit entretien.
Et de relever que le Festival de Khouribga "offre une vitrine" aux professionnels du cinéma africain et "laisse ressentir" une qualité cinématographique d'exception. Il a, dans ce sens, fait savoir que la tâche du jury de la compétition officielle de cette 18ème version sera "ardue", eu égard à la qualité des films en lice pour le grand prix.
L'ancien président de l'Unifrance Film International "UFI" et de l'Association française des producteurs de films "AFPF" a expliqué qu'il ne s'agit nullement d'"un verdict" mais d'"un sentiment" qui doit se dégager après un échange entre les membres du jury. Ceci dit, le fond et la forme sont évidemment pris en compte, a-t-il tenu à préciser.
"Le sujet du film est certes important. Mais au-delà, il y a le style, les techniques et les qualités cinématographiques. Nous ne pouvons séparer le fond et la forme", a insisté M. Dorfmann. Revenant sur le festival, il a salué les efforts déployés pour maintenir le niveau et la qualité du FCAK en dépit des modestes moyens financiers, notant qu'une telle manifestation est importante aussi bien pour la ville et la population de Khouribga que pour le Maroc.
Evoquant ses projets professionnels à venir, le réalisateur de "Le Palenquin des larmes" (1987), "Agaguk" (1992) et "Vercingétorix" (2001), a fait savoir qu'il se penche actuellement sur le scénario d'un film dont il assurera la réalisation.
Il est à rappeler que M. Dorfamann préside un jury composé de sept membres représentant le Maroc, les Etats-Unis, l'Egypte, le Tchad et l'Afrique du Sud. Quatorze long-métrages africains représentant le Maroc, le Sénégal, le Cameroun, la Côte d'Ivoire, la Tunisie, l'Algérie, la Guinée-Conakry, le Burkina-Faso, l'Ethiopie, le Mali, le Niger, la Mauritanie et l'Egypte, sont en lice pour décrocher le "Prix Ousmane Sembène".
Il s'agit, entre autres, de "L'écharpe rouge" de Mohammed Lyounsi et "L'orchestre des aveugles" de Mohamed Mouftakir (Maroc), de "Al Ziara (Lune noire)" de Nawfel Saheb-Ettaba (Tunisie), de "Claire/L'enfant de l'amour" de Mary-Noél Niba (Cameroun), de "J'ai 50 ans" de Djamel Azizi (Algérie) et de "Morbayassa-Le Serment de Koumba" de Cheikh Fantamady Camara (Guinée-Conakry).