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« Quand j’ai lancé dans les années 80 que la culture méritait une protection spécifique, j’ai pensé et je pense toujours que les arts, les créations, l’éducation et la recherche sont fragiles et peuvent être emportés facilement par la force de l’argent, la rentabilité immédiate et les profits à court terme», a ajouté Jack Lang. «L’exception signifie que ça mérite un regard particulier, un financement particulier. La culture, c’est une activité humaine singulière. Je ne sais pas à quel moment j’ai utilisé la première fois ce mot», a-t-il encore souligné.
«J’ai souhaité un prix unique pour le livre car nous étions à ce moment-là menacés par la puissance des supermarchés qui voulaient imposer un système de prix qui avait une vision à court terme. Ce prix menaçait de mettre en difficulté les maisons d’éditions et les libraires. Le livre, la culture et l’éducation ont besoin d’un temps long. Je ne voulais pas que la dictature du profit immédiat s’impose dans ce domaine. C’étaient les premières lois pour protéger le livre ; c’était une loi d’exception».
«Sa Majesté le Roi Mohammed VI est profondément convaincu que la culture est une source essentielle du développement humain », a, par ailleurs, affirmé le président de l’IMA, soulignant que le Royaume a connu ces dernières années une grande efflorescence culturelle. Il a précisé que l'intérêt particulier accordé par le Roi du Maroc à la culture s'est traduit par le lancement de plusieurs projets de grande envergure, citant, entre autres, le Musée Mohammed VI d'Art moderne et contemporain et les grands théâtres de Rabat et de Casablanca».
Jack Lang a, d’autre part, précisé qu’«aujourd’hui avec la crise partout en Europe, la doxa en France dit qu’il faut une diminution du budget de la culture au nom des contraintes, de la compétition économique et de la concurrence. Mais il faut faire le contraire : dans ce monde où tout est uniformisé, standardisé, mondialisé, on a besoin d’enrichir les singularités, les diversités. Malheureusement certains pays ont choisi d’abandonner la culture, mais il y a des pays qui n’ont pas fait ce choix”.
En effet, d’autres ont choisi la voix de l’investissement culturel comme le Japon, la Chine, la Corée du Sud et certains pays arabes comme le Maroc.