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Ce panel d’observateurs, dépêchés à Londres par l’AMA pendant la durée olympique pour voir si les procédures se font dans les normes comme lors de tous les derniers JO, n’a trouvé quasiment rien à redire. Il loue des tests bien répartis en fonction des sports et ciblés sur des athlètes à risques, du personnel bien formé, un laboratoire antidopage à la pointe de la technologie...
“Le programme antidopage des Jeux de Londres a mis en oeuvre avec succès des mesures qui ont protégé les droits des athlètes propres”, estiment d’emblée les observateurs.
L’une des raisons, selon eux, tient au “partenariat fructueux” entre le Comité international olympique (CIO), le comité d’organisation des Jeux (Locog) et l’Agence antidopage britannique (Ukad). Celle-ci, en lien avec les douanes et des autorités policières, pouvait fournir au CIO des informations auxquelles il n’aurait pas eu accès autrement.
Avec 5132 contrôles diligentés de l’ouverture du village jusqu’à la clôture, plus de 30% des participants ont été testés. “Aux Jeux de Londres, en plus de l’augmentation significative du nombre de tests menés, il était clair que le Comité international olympique (CIO) a adopté une philosophie de contrôle basée sur l’intelligence” au sens anglo-saxon du terme, c’est-à-dire sur les informations collectées, une tendance à suivre pour gagner en efficacité selon les observateurs.
Si le CIO n’a eu à traiter que huit procédures disciplinaires pour dopage durant les Jeux, de nombreux athlètes ont été contrôlés positifs en amont des Jeux et empêchés de concourir à Londres, preuve des efforts entrepris par les agences nationales et les fédérations internationales pour renforcer les mailles du filet avant les Jeux.
“En développant sa collaboration avec le LOCOG et l’UKAD, le CIO a mené un programme solide qui s’est construit à partir des récentes éditions des Jeux et constitue un modèle pour les futures Jeux olympiques”, affirme le rapport.
Cependant, des athlètes étaient parfois difficilement localisables par les contrôleurs au village olympique, notent les observateurs, certains comités olympiques nationaux n’ayant pas joué le jeu des obligations de localisation de leurs représentants.
Ils recommandent au CIO “d’envisager l’application de sanctions pour s’assurer que tous les comités olympiques nationaux fournissent les informations de localisation de leurs athlètes pas plus tard que deux semaines avant le début des Jeux”.