-
Le bateau-musée Art Explora, l’Odyssée culturelle qui brise les frontières
-
Rabat à l’heure des 2èmes Assises des industries culturelles et créatives
-
Troisième Festival national des arts patrimoniaux à El Kelaâ des Sraghna
-
L’initiative "Years of Culture" dévoile le programme d’automne de l’année culturelle "Qatar-Maroc 2024"
Selon des chiffres publiés par Cinetel, un organisme chargé de la promotion du 7ème art, 761 salles ont mis la clé sous le paillasson à travers la Péninsule durant les dix dernières années, dont 60 au cours de la seule année 2012.
Rien qu'à Rome, 30 cinémas ont ainsi été transformés en boutiques, salles de jeux ou appartements lors des 20 dernières années. De 120 salles dans les années 70, la capitale italienne est passée actuellement à 58.
Cette tendance à la disparition des salles cinématographiques semble concerner toutes les régions d'Italie, regrettent plusieurs personnalités du secteur qui constituait, jadis, l'un des fleurons de l'économie italienne.
S'agissant du taux de fréquentation, les cinémas italiens ont perdu entre le 1er mai et le 19 août 2012, quelque 33,6 pc de leurs spectateurs, qui sont passé de 20.323 en 2011 à 13,495 millions.
Les recettes ont chuté quant à elles sur la même période de 137 millions d'euros à 87 millions, précise Cinetel.
Cette désaffection pour le grand écran s'est accélérée devant l'espace grandissant occupée par la télévision et Internet dans les loisirs des Italiens, a observé le président de la Fédération Italienne du Cinéma d'Essai (FICE), Mario Lorini. "Les Italiens ne sont plus capables d'apprécier le cinéma, de comprendre quelle est sa valeur ajoutée", a-t-il regretté.
Lorini met également en cause les coupes opérées dans les budgets des départements en charge des activités culturelles, précisant que les aides à ce secteur sont passées de 0, 34 pc du budget de l'Etat en 2005 à 0, 19 pc en 2011.