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du groupe pour se lancer dans une carrière solo.
Il a également fait le choix de consacrer 50% de ses
revenus aux œuvres sociales et caritatives. Entretien.
Libé : Vous vous êtes retiré du Groupe Mazagan, dont vous avez été le fondateur, et vous avez lancé une carrière solo. Comment expliquez-vous ce choix?
Issam Kamal : Ce choix est animé par la volonté de m’exprimer autrement et de montrer d’autres facettes d’Issam Kamal connu essentiellement pour son travail de modernisation de la chanson populaire marocaine « Chaâbi-Groove».
La carrière solo a pris, grâce à dieu, de l’élan avec mon 1er single « Dounia », une adaptation de «Une belle histoire » de Michel Fugain. Puis avec d’autres singles qui ont également rencontré beaucoup de succès.
Vous êtes également l’initiateur du Chaâbi-Groove. De quoi s’agit-il exactement ?
Le Chaâbi-Groove permet de promouvoir le patrimoine musical marocain à travers un travail de modernisation et de relooking de la musique chaâbi tout d’abord, et puis d’autres genres populaires (Reggada, Gnaoua, Gharnati, Hassani…) C’est également et surtout une occasion de réconcilier la jeunesse marocaine avec sa culture.
Vous avez collaboré avec de grands artistes comme Khaled, Hamid El Kasri, RedOne et bien d’autres. Qu’est-ce que ces expériences vous ont-elles apporté ?
J’ai beaucoup appris à travailler avec des artistes aussi talentueux que populaires. Malgré son succès mondial, RedOne a su garder les pieds sur terre. C’est un artiste plein de modestie, de sensibilité et de capacité d’écoute. Travailler avec lui était une très belle expérience musicale et humaine.
Avec Hamid El Kasri, j’ai découvert la richesse de notre patrimoine africain (gnaoua). Quant à Khaled, c’est un éternel jeune, plein d’énergie, toujours animé par la volonté de mieux faire et de se surpasser. En travaillant avec lui, j’ai réalisé l’importance d’avoir de l’ambition, de la persévérance et de la fraîcheur d’esprit.
Animé par une forte volonté de participer au développement humain dans notre pays, vous avez choisi de consacrer 50% de vos revenus aux œuvres sociales et caritatives.
Effectivement, j’ai décidé de partager mes revenus avec des acteurs associatifs qui œuvrent pour le développement humain dans notre pays. Je suis convaincu que l’artiste jouit d’un don qu’il doit exploiter pour rendre les gens heureux mais aussi pour aider les plus démunis. Ainsi j’ai commencé une première collaboration dans ce sens avec l’Association SOS Jeunes qui œuvre pour l’amélioration des conditions de scolarisation dans le milieu rural.