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Un changement essentiel pour que le « Programme de développement durable à l'horizon 2030 » progresse, a-t-elle précisé dans un message publié à l’occasion de la Journée internationale de la jeunesse, célébrée le 12 août de chaque année.
« Nul développement durable n’est possible s’ils restent à la marge », a estimé la patronne de l’agence onusienne, rappelant, par ailleurs, que « la plupart des jeunes vivent aujourd’hui dans des pays moins avancés et portent sur leurs épaules les plus lourds fardeaux de conflit et de pauvreté ».
Irina Bokova a ainsi invité tous les États membres et partenaires de l’Unesco à « soutenir leurs initiatives, à leur donner voix au chapitre, à les laisser s’épanouir, afin de modeler ensemble l’avenir de dignité que nous érigeons aujourd’hui ».
Car, « la jeunesse n’est pas seulement notre avenir, elle est aussi notre présent », a-t-elle indiqué, rappelant que 1,8 milliard de jeunes gens peuplent notre planète et qu’« il s’agit de la génération la plus connectée, la plus adepte du franc-parler et la plus ouverte d’esprit que le monde ait connue ».
Dans son message, la directrice générale de l’Unesco a toutefois averti qu’« il ne suffit pas d’espérer un avenir meilleur: il faut agir maintenant » et soutenu que « le changement a déjà commencé, et des millions de citoyens transforment notre façon de produire, de consommer, de nous comporter et de communiquer ».
Il est à souligner que la déclaration de la directrice générale de l’Unesco s'est fait l'écho du secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon qui a, en effet, déclaré que ces derniers sont « la génération de jeunes la plus nombreuse de l'histoire ».
Les jeunes d’aujourd’hui, a-t-il poursuivi, sont « mieux informés que toutes les générations qui les ont précédés. » Autant dire que « les jeunes du monde entier peuvent, au niveau mondial, briser les schémas du passé et mettre le monde sur la voie d'un avenir plus durable », a-t-dit.
S’exprimant à l’occasion de cette même journée, Ban Ki-moon a souligné le rôle que jouent les jeunes « dans les modes de production, de distribution et de consommation mondiaux » et leurs contributions à « l'entrepreneuriat vert en créant des produits et des services viables ».
En tant que « consommateurs responsables, ils jouent un rôle de premier plan dans le passage à des modes d'achat plus justes, plus équitables et plus durables » a-t-il assuré.
Par conséquent, il est impératif que nous « donnons aux jeunes les ressources, le soutien et la liberté d'action dont ils ont besoin pour créer des changements durables dans le monde », a-t-il estimé.