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Le délégué concerné avait essayé de calmer le jeu en déclarant à l'agence MAP que " les personnes intoxiquées", 46 parmi un groupe de 126 personnes ayant pris le même repas à la cantine, ont " toutes été évacuées d'urgence vers l'hôpital Mohammed V où elles ont reçu les soins nécessaires ". Il avait également précisé que leur état de santé ne suscitait pas d'inquiétude et que toutes les mesures nécessaires avaient été prises pour connaître l'origine de cet incident.
L'autre fait soutenu par le même responsable est que l'ensemble des internats de Meknès s'approvisionnaient auprès du même fournisseur et recevaient les mêmes denrées alimentaires alors que les cas d'intoxication n'ont été enregistrés que dans un seul collège.
Ces faits n'ont, semble-t-il, pas convaincu les autorités de tutelle. Une commission centrale d'investigation chargée d'enquêter sur cette affaire s'est rendue au collège Zahraoui.
Cette commission a élaboré un rapport dans lequel elle a délimité les responsabilités des intervenants dans l'opération d'approvisionnement alimentaire, proposant une série de mesures à prendre afin d'éviter qu'un tel incident ne se reproduise à l'avenir.
Suite à quoi, le ministère a pris des mesures disciplinaires à l'encontre du délégué provincial, ainsi que du directeur et de l'économe du collège qui, précise un communiqué officiel, ont " failli à leur devoir ". De même, il a été décidé d'engager des poursuites judiciaires contre " toute personne ayant failli à ses engagements dans le cadre du contrat-cadre ".
Il convient de rappeler que pareils incidents ne sont pas les premiers du genre. Le nombre d'intoxications alimentaires enregistré au sein des établissements scolaires et universitaires est suffisamment important pour demander que la plus stricte des sévérités soit de mise en pareils cas et que le traitement sécuritaire de la question, comme recours durant les années passées, soit banni à jamais. Il était, en fait anormal et injustifiable, voire immoral, de demander aux forces de l'ordre de charger des étudiants qui ne réclamaient rien d'autre que leur droit à une nourriture saine. Il est évident que de telles interventions ne pouvaient qu'avoir des conséquences dramatiques et déboucher sur des arrestations et des condamnations des manifestants. Les responsables des intoxications alimentaires, eux, passaient généralement à travers les mailles du filet. Espérons que ce ne sera désormais plus le cas.