-
Le Maroc, partenaire stratégique pour la souveraineté alimentaire de l’Afrique
-
Harry James Richer : Le soutien du Royaume-Uni à la souveraineté du Maroc sur le Sahara, un impératif stratégique
-
La diaspora marocaine, une inestimable richesse ignorée du gouvernement
-
L’hégémonisme de la majorité gouvernementale menace l’équilibre institutionnel du pays
-
Omar Zniber : La Retraite du CDH témoigne de l'engagement du Maroc dans la diplomatie multilatérale pour la promotion des droits de l'Homme
Pour mettre fin aux confrontations qui pouvaient à tout moment se transformer en conflit armé entraînant de nombreux morts des deux parties, il a fallu l’intervention directe de la gendarmerie algérienne. Les milices du polisario étaient incapables de disperser les belligérants et mettre fin aux affrontements, sachant que le fils de Mohamed Abdelaziz, ex-chef du polisario qui appartient à la tribu Al-Fokra, n’a pas hésité à leur ordonner de soutenir les membres de sa tribu.
Cette situation a amené les autorités algériennes à envoyer une compagnie de gendarmerie qui a encerclé les lieux, empêchant ainsi un massacre qu’auraient provoqué les affrontements et qui risquaient de dégénérer en bataille rangée à balles réelles que ne pouvaient freiner les milices du polisario incapables de contenir ne serait-ce qu’une simple dispute.
En moins d'une semaine, les camps de Tindouf ont connu un grave chaos sécuritaire, révélant la fragilité du polisario, ce qui a poussé les populations à s'organiser en groupes pour arracher leurs droits par la force. Cela a conduit à des affrontements entre les membres des tribus Skarana et Al-Fokra incendiant des tentes et se molestant les uns les autres.
Entre-temps, un autre conflit bien plus violent et plus sanglant a opposé deux familles, l’une appartenant à la tribu Aouled Abdel Wahed et l’autre à celle des Mouednin, caractérisé par l’usage d’armes blanches et de cocktails molotov.
Ce chaos intervient en l'absence des soi-disant dirigeants du polisario, faisant des camps de Tindouf une jungle où règne la loi du plus fort.
Ahmadou El-Katab