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L’USFP exprime sa grande fierté de la teneur du Discours Royal prononcé à l’occasion du 49ème anniversaire de la glorieuse Marche Verte
La semaine passée, l’ancien président allemand, Horst Kohler, avait jeté l’éponge et s’est retiré de son rôle d’émissaire de l’ONU pour le Sahara alléguant des raisons de santé.
Moussaoui Ajlaoui a considéré que cette démission constitue un grand tournant dans le dossier du Sahara quelles que soient les raisons de ladite démission, car Horst Kohler est un homme d’Etat qui a accumulé une grande expérience internationale et il s’est probablement rendu compte que les enjeux internationaux majeurs dans la région ne lui permettent pas de trouver une solution politique à ce conflit datant de la période de la guerre froide.
Cette démission a pris tout le monde de court, car, a affirmé cet expert associé à AMES-Center, ladite démission n’était pas à l’ordre du jour quand le secrétaire général de l’ONU avait présenté son rapport en avril dernier au Conseil de sécurité et quand ce dernier avait adopté la résolution 2468 fin avril dans laquelle il a renouvelé le mandat de la MINURSO jusqu’au 31 octobre 2019, en soulignant qu’il importe que les parties s’engagent de nouveau à faire avancer le processus politique dans la perspective de nouvelles négociations. Et l’on sait qu’à l’issue des pourparlers tenus sous l’égide de Horst Kohler en mars dernier, les parties concernées par le dossier du Sahara (Maroc, Algérie, Polisario et Mauritanie) se sont mises d’accord de tenir un troisième round au cours de cet été.
Que s’est-il passé pendant ce mois de mai pour que l’ancien émissaire renonce à sa mission ? Moussaoui Ajlaoui a avancé plusieurs hypothèses pour expliquer cet état de fait : soit que Horst Kohler s’est senti vraiment fatigué, surtout qu’il est obligé de se présenter devant le Conseil de sécurité tous les semestres pour le briefer sur les résultats de ses démarches visant à résoudre ce conflit régional, soit il s’est rendu compte qu’il est dans l’incapacité de trouver une solution politique pragmatique, réaliste et consensuelle à cette question et qu’il a choisi de démissionner de manière diplomatique.
Moussaoui Ajlaoui a également souligné que le choix d’un successeur à Horst Kohler ne sera pas une question facile. Il s’est même demandé si un diplomate américain ou même africain succèdera à Horst Kohler à ce poste ou s’il y aurait des tractations entre le Secrétaire général de l’ONU et l’administration américaine à ce sujet.
Par ailleurs, le chercheur marocain a mis l’accent sur les efforts louables consentis par la diplomatie marocaine pour la défense des positions du Royaume dans le dossier du Sahara à l’ONU, précisant qu’il faut s’armer d’arguments fondés sur le droit international pour défendre la cause nationale.
Il convient de noter que cette rencontre s’inscrit dans le cadre des activités à caractère culturel, politique et organisationnel dirigées par la commission préparatoire provinciale de l’USFP à Salé.