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Dans un climat particulier, 451.953 candidats et candidates passent aujourd’hui les épreuves. La particularité de cette édition réside dans les mesures adoptées par le ministère de tutelle. Afin de renforcer le principe de l’égalité des chances dans l’ensemble des examens certificatifs, le calcul de la moyenne finale de la session de rattrapage des examens du baccalauréat sera basé, pour chaque épreuve, sur la meilleure note obtenue à l’issue des deux sessions «normale» et «de rattrapage».
Dans le même sens, un arrêté du ministre de l’Education nationale publié le 4 juin interdit à tout candidat d’être en possession d’un téléphone portable, d’un ordinateur portable ou d’une tablette électronique ou de tout autre moyen de communication dans l’enceinte du centre d’examen ou à l’intérieur des salles. Sinon il sera passible des sanctions prévues par le Dahir du 25 juin 1958 portant sur la fraude et la tromperie dans les concours publics. De plus, le ministère a renforcé la sécurisation de l’attestation du baccalauréat en y apposant un hologramme.
Par ailleurs, l’effectif global des candidats a connu une augmentation de 18,2% par rapport à la session de juin de 2011. Sur les 451.953 candidats, moins de la moitié (46,68%) sont des filles 210.991 un pourcentage en augmentation de 19,1% en comparaison avec la session de juin 2011 contre 17,5% pour les garçons, selon le Centre national de l’évaluation et des examens.
En outre, le nombre de candidats de l’enseignement public est de 298.645 avec une augmentation de 5,9% par rapport à l’année 2011 tandis que les candidats libres représentent 28,48% avec un effectif global de 128.745 candidats, soit une augmentation de 61,1% en comparaison avec l’année 2011. L’effectif des candidats de l’enseignement privé est de 24.563 cette année, enregistrant ainsi une augmentation de 20,46% par rapport à l’année 2011.
Pour ce qui est de la répartition des candidats par filières, on constate qu’il y a toujours une faible présence des filières de l’enseignement technique avec un taux de 6,71%, et une dominance des filières de l’enseignement général représentant 91,87%, le reste, c’est-à-dire 1,42%, est constitué de ceux de l’enseignement originel.
Ainsi, les filières Lettres et enseignement originel comptent-ils un effectif de 204.899 candidats, soit 45,34%, alors que le nombre de candidats dans les filières scientifiques et techniques est de 247.054, soit 54,66% de l’effectif global des candidats.
Reste un point de détail d’importance capitale : les actions du ministère ciblant les appareils de communication mobiles seront-elles à même de dissuader les fraudeurs ? La réponse ne peut être positive que si les enseignants chargés du contrôle sont au fait de ces progrès. En effet, il existe désormais des montre-téléphones, des stylo-téléphones et des écouteurs qui peuvent se dissimuler à l’intérieur des oreilles ! Des sites Internet proposent même un corrigé des épreuves «en temps réel».
Pour parer à toute éventualité, les centres d’examens sont censés avoir été déjà équipés d’appareils pour brouiller les lignes téléphoniques, tel que cela avait été promis par l’ancien locataire de ce département qui avait non seulement omis de tenir ses promesses mais oublié aussi de plancher, avant son départ, sur les problèmes techniques et juridiques que pareil procédé n’aurait pas manqué d’engendrer.