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Contacté par Libé, le ministère de la Justice a nié en bloc ces informations. Son secrétaire général nous a affirmé que son département tient toujours ses engagements et assume ses responsabilités. « On n’a jamais fermé les portes devant ces diplômés chômeurs. D’ailleurs, je viens de recevoir dernièrement 12 membres de la Coordination pour discuter des meilleurs moyens pour mettre en œuvre les directives du gouvernement », nous a-t-il précisé.
Pour lui, le problème ne réside pas au niveau des postes budgétaires mais au niveau des profils et des compétences recherchés : « Imaginez qu’on a plus de 230 CV de diplômés en biologie, géologie, chimie ou histoire. Pensez-vous que ces profils correspondent aux besoins de notre ministère ? ».
Le SG estime que la bonne gouvernance impose l’orientation de ces compétences vers les secteurs adéquats. A ce propos, il a déclaré avoir proposé à ces diplômés de s’orienter vers les ministères qui ont le plus besoin de leurs aptitudes comme celui de l’Energie, de l’Equipement ou des Travaux publics. « Mais cela ne veut pas dire que les portes de notre ministère leur soient fermées. Notre souci, c’est d’abord la bonne gestion des compétences», nous a-t-il souligné.
Le secrétaire général nous a indiqué que le ministère de la Justice a créé plus de 300 postes et qu’il compte les augmenter vu la nécessité de procéder aux recrutements au sein de ce département. « Lundi prochain, il y aura un nouveau round de négociations avec la Coordination.
De son côté, le ministère des Finances a balayé ces allégations d’un revers de la main. Certains de ses responsables ont démenti les accusations de la Coordination, sous le couvert de l’anonymat. Pour eux, la question de la gestion de ce dossier et celui des affectations est du ressort de la Primature. Ils soutiennent que le rôle de leur ministère a consisté à créer des postes budgétaires et qu’ils ont réussi dans leur mission.
Concernant la question de l’embauche des chômeurs, ils estiment qu’elle doit être traitée dans les limites du besoin de chaque ministère et selon les profils et les compétences recherchés.