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Voilà, c’est dit. Inspirée de l’esprit pacifique et glorieux de la Marche historique initiée en 1975 par Feu le Roi Hassan II pour récupérer les provinces sahariennes, les caravaniers, constitués de Marocains et d’Européens amis du Royaume, veulent démontrer, au-delà de l’évidente marocanité du Sahara, le génie de cette héroïque Marche pacifique et le choix civilisé fait par le Royaume pour tourner la sombre page d’un faux conflit qui a, jusqu’ici, engendré autant de drames inutiles. Après avoir démarré, jeudi à partir de Bruxelles, devant le siège du Conseil européen, la Caravane de la paix s’est rendue, hier à Paris, Strasbourg (siège du Parlement européen), puis à Lyon, pour délivrer ce message de paix et inviter nos frères dévoyés du côté de Tindouf à revenir à la raison, rejoindre le pays des racines et apporter, à l’instar de tous les Marocains, de Tanger à Lagouira, leur pierre à l’édifice de ce magnifique Maroc de démocratie, de progrès et de modernité. Un vœu partagé par la majorité des compatriotes séquestrés et qu’ils ont manifesté, ces derniers temps, par un retour massif à la mère patrie (plus de 400 ralliés en l’espace du seul mois de mai dernier). L’essor du Royaume du Maroc, et du Sahara marocain en particulier, n’échappe à personne, et sur ce point précisément, « le Maroc n’a rien à cacher », a souligné une participante européenne à cette Caravane. « Nous permettre de visiter les régions du sud prouve que le Maroc n’a rien à cacher et qu’il est dans son droit légitime, d’autant plus que le projet d’autonomie proposé pour ces régions a recueilli une large adhésion de la communauté internationale », a certifié la vice-présidente du Club de la presse de Mons en Belgique, lors d’un sit-in jeudi devant le Conseil d’Europe, point de départ de ce périple pacifique. Plusieurs nationalités se sont jointes à ce périple, notamment des Belges, Français, Italiens, Espagnols, Luxembourgeois, Algériens, Tunisiens, Irakiens et Palestiniens pour exprimer cette même aspiration à une issue pacifique du conflit autour du Sahara marocain. « Cette Caravane permettra aux Européens de confirmer l’esprit d’ouverture et de démocratie qui règne au Maroc et de découvrir, pour certains, et constater, pour d’autres, les grands chantiers démocratiques ouverts dans ce beau pays sous le règne d’un Roi que tout le monde estime, aime et respecte », a indiqué la deuxième responsable du Club de la presse de Mons, Claudine Naassens. Comme elle, plusieurs personnalités européennes, issues du monde de la culture et de la politique, vont pouvoir apprécier ce beau Maroc à chantiers ouverts, à bord de plusieurs autocars qui sillonneront, durant deux semaines, outre Bruxelles, Paris, Lyon et Marseille, Barcelone, Madrid, Algesiras, Tanger, Rabat, Marrakech, Agadir, Guelmim, Tan-Tan, Tarfaya, Laâyoune, Boujdour et Dakhla.
Et comme il faudra bien immortaliser ce périple, les participants ne lésineront pas sur les symboles. Dont voici un: Inauguration, à Guelmim, d’un monument qui sera baptisé « Main ouverte », le tout combiné à un très symbolique lâcher de colombes. Un geste d’autant plus significatif qu’il édifie à bien des égards sur la politique de la main tendue élevée par le Royaume au rang de voie sacrée dans la gestion de sa relation avec les ennemis autoproclamés de l’intégrité territoriale du Maroc, soit l’Algérie et le Polisario. La démarche des caravaniers est largement inspirée de cette politique éclairée et sage, traduisant le respect par le Royaume des règles de bon voisinage, de fraternité et de communauté d’histoire et d’avenir avec l’Algérie.