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Une tortue quasi-manchote a pu renager à pleine vitesse grâce à la prouesse technologique d'un aquarium japonais attentionné.
Yu, une caouanne d'environ 25 ans, s'était fait déchiqueter les deux membres antérieurs par un requin avant sa capture. Mardi, elle a pu à nouveau se déplacer grâce à deux nageoires artificielles dans son aquarium de Kobe (ouest du Japon).
Ces deux membres en caoutchouc ont été attachés à une sorte de maillot solidement fixé sur son corps, a expliqué à l'AFP le directeur de l'aquarium, Naoki Kamezaki.
"Nous avons travaillé dur pour fabriquer un maillot que la tortue ne peut enlever involontairement", a-t-il souligné. "Elle peut bouger ses membres car le maillot est souple".
L'animal, qui pèse 96 kilogrammes avec une carapace de 82 centimètres de long, avait été retrouvé dans le filet d'un pêcheur et envoyé à ce parc aquatique de Suma à la mi-2008.
La tortue était privée du tiers de son membre antérieur droit et de la moitié du gauche. Elle ne pouvait nager qu'à 60% de sa vitesse normale, ce qui a donné l'idée aux responsables de l'aquarium de développer ces pattes artificielles.
La chaîne de télévision norvégienne TV2 a révélé que cinq établissements de la chaîne de restauration rapide McDonald's d'Oslo ont été contrôlés par les autorités sanitaires. Et le constat de cette étude n'est pas appétissant: les tables inspectées présentaient des quantités de micro-organismes anormales et encore plus importantes que celles mesurées dans les toilettes... Lors de l'émission de défense des consommateurs "TVZ hjelper deg" (TV2 vous aide), diffusée jeudi soir, Lena Furuberg, experte des questions d'hygiène à l'Institut technologie de Norvège, a affirmé que la présence de bactéries venait des mauvaises procédures de nettoyage des tables. "Il semble qu'ils n'utilisent qu'un chiffon et ils ne font en fait que tartiner les bactéries d'une table vers l'autre", a-t-elle déclaré. Un tel constat impose à McDonald's une révision immédiate de ses méthodes de travaux d'entretien. Toutefois, les mesures des autorités sanitaires, réalisées par bioluminescence émise par certains micro-organismes, n'ont pas révélé la nature de ces bactéries ni de leur "éventuelle dangerosité", rapporte Le Figaro. Ces mesures ont seulement été appliquées à McDonald's, les autres restaurants fast-food ne sont pas encore concernés par ce bilan défavorable... "Les micro-organismes se trouvent partout mais, dans ce cas, les quantités retrouvées sont très au-delà de ce qu'on est en droit d'attendre dans un lieu de restauration payante", a souligné Lena Furuberg. Le fast-food se retrouve alors au pied du mur face à des autorités prêtes à en découdre. Margaret Brusletto, porte-parole de la chaîne de restauration rapide en Norvège, s'est dit "surprise" en apprenant les résultats de l'enquête des autorités sanitaires. "Nous ne sommes pas satisfaits, ce n'est pas du bon travail", a-t-elle déploré. Suite à ces révélations accablantes, McDonald's a aussitôt annoncé l'accélération de la mise en place d'un nouveau programme de nettoyage au sein de ses restaurants. Par ailleurs, ironiquement, "do", que l'on retrouve dans l'abréviation "McDo" souvent employée en France, signifie "toilettes" en norvégien...