Autres articles
-
La neige au plus bas dans l'Himalaya
-
Où se cache la vie extraterrestre ?
-
Environ 15% des terres cultivables dans le monde sont contaminées aux métaux lourds
-
En Espagne, un village veut sauver ses oliviers face à l'essor du photovoltaïque
-
Le recyclage du plastique stagne à moins de 10% des volumes produits dans le monde

Il était simplement venu faire son travail, et a finalement du répondre à un interrogatoire musclé. Alors qu’il traversait la ville de Sa Iap (Thaïlande) au volant de sa voiture surmontée d’une caméra, un employé de Google a été arrêté et pris à parti par des riverains qui pensaient qu’il travaillait pour le compte du gouvernement, sur un projet de barrage très controversé.
Rapidement, l’homme -un Thaïlandais âgé de 27 ans chargé d’effectuer des prises de vue pour Google Street View- s’est retrouvé encerclé par les habitants qui l’ont longuement interrogé. Pas vraiment convaincus par ses justifications, ils l’ont finalement emmené dans un temple voisin pour jurer devant une statue de bouddha qu’il n’était pas venu faire une étude de terrain à la solde du gouvernement.
Une fois le malaise dissipé, les villageois, -conscients de leur méprise- ont présenté leurs excuses. "Les villageois s'excusent auprès de Google pour le malentendu", ont-ils indiqué dans une déclaration postée sur la page Facebook d'un groupe d'opposants à la construction du barrage en question.
Interrogé par l'AFP, un villageois a expliqué que la voiture avait éveillé les soupçons en sillonnant les petites rues de la ville située dans le nord du royaume. "Les villageois n'étaient vraiment pas contents. La voiture avait l'air bizarre, il y avait quelque chose sur le toit et toutes sortes d'équipement à l'intérieur", a ainsi précisé Wichai Ruksapon, 64 ans.
En réponse à cet incident, un porte-parole de Google a déclaré que la firme américaine rencontrait "parfois quelques défis inattendus (...) et Street View n'est pas une exception". Ce dernier a ensuite insisté sur le fait que Google "respecte les lois thaïlandaises et ne montre que des images prises sur la voie publique".
Une précision importante, au vu des polémiques déjà suscitées par ce service lancé en 2007. Au Japon, Google s’était notamment vu contraint de refaire toutes ses prises de vue, suite à de très nombreuses plaintes. Les clichés réalisés en 2009 montraient en effet de nombreuses zones privées, alors que les Nippons son très sensibles à la préservation de leur intimité.
Rapidement, l’homme -un Thaïlandais âgé de 27 ans chargé d’effectuer des prises de vue pour Google Street View- s’est retrouvé encerclé par les habitants qui l’ont longuement interrogé. Pas vraiment convaincus par ses justifications, ils l’ont finalement emmené dans un temple voisin pour jurer devant une statue de bouddha qu’il n’était pas venu faire une étude de terrain à la solde du gouvernement.
Une fois le malaise dissipé, les villageois, -conscients de leur méprise- ont présenté leurs excuses. "Les villageois s'excusent auprès de Google pour le malentendu", ont-ils indiqué dans une déclaration postée sur la page Facebook d'un groupe d'opposants à la construction du barrage en question.
Interrogé par l'AFP, un villageois a expliqué que la voiture avait éveillé les soupçons en sillonnant les petites rues de la ville située dans le nord du royaume. "Les villageois n'étaient vraiment pas contents. La voiture avait l'air bizarre, il y avait quelque chose sur le toit et toutes sortes d'équipement à l'intérieur", a ainsi précisé Wichai Ruksapon, 64 ans.
En réponse à cet incident, un porte-parole de Google a déclaré que la firme américaine rencontrait "parfois quelques défis inattendus (...) et Street View n'est pas une exception". Ce dernier a ensuite insisté sur le fait que Google "respecte les lois thaïlandaises et ne montre que des images prises sur la voie publique".
Une précision importante, au vu des polémiques déjà suscitées par ce service lancé en 2007. Au Japon, Google s’était notamment vu contraint de refaire toutes ses prises de vue, suite à de très nombreuses plaintes. Les clichés réalisés en 2009 montraient en effet de nombreuses zones privées, alors que les Nippons son très sensibles à la préservation de leur intimité.