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Le populaire clown brésilien Tiririca, devenu en 2010 député fédéral à Sao Paulo sous le slogan "ça ne peut pas être pire", a été réélu dimanche, obtenant un million de voix. Ce résultat fait de lui le deuxième député le mieux élu du pays, selon les données du Tribunal supérieur électoral (TSE). Il y a quatre ans, ce clown, alors analphabète, avait recueilli 1,3 million de voix pour son parti de la République (PR, droite) et avait ainsi été le député le mieux élu du Brésil. Cette fois il a été dépassé par Celso Russomanno, journaliste célèbre et défenseur des droits des consommateurs, candidat pour le Parti républicain brésilien (PRB). "Vous savez, vous, ce que font les députés? Moi non plus, alors votez pour moi et je vais vérifier", disait Tiririca en campagne, menée avec tenue de clown et perruque colorée. Il avait dû apprendre à écrire son nom pour assumer sa fonction. En quatre ans, il n'a jamais pris la parole en séance plénière. Aucun de ses projets n'a été approuvé. Mais il a été l'un des législateurs les plus assidus à la Chambre basse. Dans ce pays las de la corruption endémique et des dénonciations de pots-de-vin juteux à des parlementaires, les candidats farfelus à député fédéral ou régional sont légion: ils se présentent sous des noms ridicules comme "la femme yaourt", "l'homme de la moto", "007 brésilien". Ces candidats guignolesques cherchent à se démarquer par une position critique envers un système politique discrédité et morcelé entre 32 partis. Mais les partis classiques les instrumentalisent parfois, car en raison du mode de scrutin proportionnel, le parti vainqueur des législatives ne peut gouverner qu'en passant des alliances souvent contre-nature, en échange de postes, voire d'achats de votes. Lors du scrutin de dimanche, les Brésiliens pouvaient voter pour cinq "Obama", un "Zizi fou" et un "Ben Laden". Ben Laden, candidat au poste de député de l'Etat d'Amazonas (nord), a été arrêté dans la journée alors qu'il appelait à voter pour lui devant un bureau de vote de Manaus.
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