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Originaire de l’Arizona, ce passionné d’haltérophilie n’a embrassé ce sport qu’à l’âge de 60 ans. Trente ans après, il établit un record du monde dans la catégorie des plus de 90 ans. Sy Perlis est un exemple de courage et de persévérance pour son entourage. Lors de la remise de prix, un homme de 73 ans a même déclaré que Sy Perlis était son nouveau héros, grâce à l’exploit qu’il venait de réaliser. L’haltérophilie est un sport qui permet à Sy Perlis de se maintenir en forme.
D’ailleurs, il précise que cette activité demande bien moins d’investissements que d’autres sports. Il n’a pas eu besoin de se mettre à la course par exemple pour s’entraîner. Pour lui, c’est l’un des avantages de ce sport. D’ailleurs, Chhanda Dutta, la directrice de l’Institut national sur le vieillissement, est revenue sur le fait qu’exercer une activité physique peut se révéler bénéfique pour les personnes âgées: “La recherche montre que l’exercice réduit la probabilité qu’une personne développera une maladie chronique. Pour ceux qui ont déjà de telles maladies, on peut faire diminuer les symptômes. Je pense que c’est important que les gens se rendent compte que l’âge seul ne détermine pas l’intensité de votre entraînement”. Sy Perlis montre donc que l’âge n’est pas un critère suffisant pour refuser de pratiquer une activité physique à un âge avancé. Il est entré dans le livre des records pour avoir réussi à soulever 185,2 livres, soit 85 kg.
Lors de cette compétition, il a fallu cinq tentatives à Sy Perlis pour enfin arriver à soulever les 85 kg. Il aurait facilement pu abandonner mais c’était sans compter sur l’extrême combativité de ce vétéran de la Seconde Guerre mondiale. En effet, même les problèmes de santé de ce grand-père n’ont pas réussi à lui faire abandonner le concours: “J’ai subi une chirurgie pour réparer une hernie et me faire implanter un pacemaker. Une fois j’ai cru me fracturer le poignet, mais quand je suis allé chez le médecin, il a été diagnostiqué que je n’avais que de l’arthrite aiguë, tout allait bien!”, raconte Sy Perlis au journal Azcentral.