-
On peut presque marcher sur la Lune près de Cologne
-
En Inde, le traitement des déchets est l'affaire de tous
-
JO de Paris: Oreillers, matelas, mobilier du Village olympique bientôt réutilisés
-
Le rythme de réchauffement des océans a presque doublé depuis 2005
-
Christie's ouvre un siège régional à Hong Kong
Un an après le 7 octobre: Des manifestations de par le monde en soutien à Gaza
Un responsable du Hezbollah affirme que le contact avec le haut dirigeant Safieddine a été "perdu" depuis vendredi
Intenses bombardements israéliens sur Beyrouth : Frappes meurtrières dans la bande de Gaza
Sociétés cotées : Un premier semestre 2024 supérieur aux attentes
Insolite : Extinction des mammouths laineux : la faute aux plantes ?Samedi 8 Février 2014
Autres articles
L’être humain n’est pas à blâmer dans la disparition des mammouths laineux. C’est le constat fait par des chercheurs danois : en effet, d’après eux, l’extinction de l’espèce serait plutôt due à la raréfaction des plantes durant l’âge de glace dans l’Arctique. “Nous pensons avoir une explication très crédible. Nos découvertes contredisent le fait que l’arrivée de l’être humain dans ces régions durant l’âge de glace aurait causé une extinction de masse, du fait de la chasse aux gros animaux”, a notamment balayé Eske Willerslev, un expert de l’ADN, à la tête de cette équipe de chercheurs. “Nous pensons que la raison principale de cette extinction de masse n’est donc pas humaine mais naturelle”, a expliqué le spécialiste. A cette époque, la région arctique grouillait de gros animaux comme des mammouths laineux ou des rhinocéros, à l’instar de la savane africaine aujourd’hui. Ces animaux étaient notamment des gros mangeurs de plantes. Les scientifiques se sont ainsi occupés de 50.000 années d’histoire de la végétation à travers l’Arctique, la Sibérie et l’Amérique du Nord. Ils ont ainsi obtenu 242 pergélisols, une partie d’un cryosol gelé en permanence, issus de plusieurs sites. Cela leur a permis d’étudier les matières fécales et les contenus d’estomac provenant des restes momifiés des animaux retrouvés dans des lieux comme la Sibérie. Pour finir, ils ont analysé les ADN. C’est ainsi que cette équipe de chercheurs a vu une quantité importante de fleurs sauvages. “Vous pouvez imaginer ces énormes steppes sans arbres, sans arbustes, mais remplis de ces petites plantes”, indique Eske Willerslev. Le climat aidant à la disparition de ces dernières, les mammouths laineux et leurs amis n’auraient pas survécu.
Lu 617 fois
Nouveau commentaire :
Dans la même rubrique :
Dossiers du weekend | Actualité | Spécial élections | Les cancres de la campagne | Libé + Eté | Spécial Eté | Rétrospective 2010 | Monde | Société | Régions | Horizons | Economie | Culture | Sport | Ecume du jour | Entretien | Archives | Vidéo | Expresso | En toute Libé | USFP | People | Editorial | Post Scriptum | Billet | Rebonds | Vu d'ici | Scalpel | Chronique littéraire | Chronique | Portrait | Au jour le jour | Edito | Sur le vif | RETROSPECTIVE 2020 | RETROSPECTIVE ECO 2020 | RETROSPECTIVE USFP 2020 | RETROSPECTIVE SPORT 2020 | RETROSPECTIVE CULTURE 2020 | RETROSPECTIVE SOCIETE 2020 | RETROSPECTIVE MONDE 2020 | Videos USFP | Economie_Zoom | Economie_Automobile | TVLibe |
Société - Libé - 0 Commentaire - 06/10/2024
Un Marocain primé au Salon international des inventions d'Adana
|
||||
|