-
Institut supérieur des pêches maritimes d'Agadir: Remise des diplômes aux lauréats de la promotion 2023-2024
-
La gestion durable des zones humides, thème d'un atelier jeudi à Ifrane
-
Education-formation: la campagne médicale "Azyr Santé Mobile" fait escale à Khémisset
-
L'Université Sidi Mohammed Ben Abdellah de Fès remporte à Berlin le prix international de l'Innovation germano-africain
-
Agadir: Le CRI Souss Massa tient son CA
Cet incident tragique a eu lieu la semaine dernière à Essaouira suite à l’explosion d’une bonbonne de gaz dans un appartement au lotissement Tafoukt.
Cinq personnes d’une même famille ont été blessées et hospitalisées au centre hospitalier provincial Sidi Mohammed Ben Abdellah. Trois d’entre elles ont, à cet effet, été évacuées au CHU de Marrakech à cause de la gravité de leurs brûlures.
La petite fille fut la première à rendre l’âme, suivie de sa grand-mère, et d’une autre femme.
Les yeux en larmes, un voisin des victimes raconte le tragique incident. D’après lui, tout a commencé, lundi octobre courant vers 9h du matin, lorsqu’un membre de ladite famille, fuyant les flammes, a sauté du troisième étage pour atterrir dans la cour de son appartement.
D’après ce témoin, les services de la Protection civile ont tardé plus d’une heure avant d’arriver au lieu de l’incendie malgré les innombrables appels aux secours qui leur ont été lancés. Pendant ce temps, les voisins ont fait tout ce qu’ils pouvaient pour évacuer les membres de la famille.
Le staff du CHP Sidi Mohammed Ben Abdellah avait subi une grande pression à cause de l’état d’esprit des proches et voisins des victimes qui furent choqués et scandalisés, à en croire leur version des faits, suite au retard enregistré par la Protection civile au moment d’intervenir.
«Une enquête doit être ouverte immédiatement pour définir les responsabilités dans cette affaire qui ternit l’image des services de la Protection civile à Essaouira. Il faut revoir l’historique des appels du numéro d’urgence pour s’assurer de la véracité des propos de chaque partie. Personne ne mérite de mourir de cette manière tragique surtout quand on habite à cinq minutes du siège de la Protection civile», s’est indigné un acteur syndical à Essaouira.
Selon des sources de l'autorité locale, une enquête interne a été ordonnée par le commandant régional de la Protection civile. Toujours selon la même source, les conclusions de ladite enquête confirmeraient une intervention dans les normes.