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Erigée à l’entrée du projet « Janat Azaïtoun », cette œuvre imposante et urbaine a été officiellement dévoilée le samedi 16 mai dernier à Marrakech lors d’une cérémonie marquée par la présence de la ministre de la Culture, Touria Jabrane, et, à laquelle ont pris part les autorités locales et de nombreuses personnalités du monde de la culture et des arts venues (certains de très loin) apprécier la création artistique d’une des figures incontournables de l’art marocain. Une œuvre qui traduit « l’expression de la conscience écologique du plasticien et de son esprit de compassion à l’égard de la planète », a-t-on observé.
Conçue spécialement pour ce site, cette sculpture géante apporte de par ses dimensions, caractéristiques et son symbolisme, une valeur culturelle à ce projet. Et témoigne du désir de ses promoteurs (Mme Zhor Kabbaj El Ayoubi, Mohamed Kabbaj et Rachid Khayatey) d’associer leurs projets immobiliers à venir à "un élément d’infrastructure culturelle et de se positionner comme les précurseurs et leaders en matière de concepts innovants et d’action citoyenne », ont-ils confié lors d’une rencontre avec la presse.
Le choix de l’artiste Farid Belkahia pour la réalisation de cette sculpture n’est pas fortuit, il s’est « naturellement imposé», a expliqué Rachid Khayatey, insistant sur le talent et le génie de l’artiste, du reste, originaire de la ville de Marrakech.
« L’impact environnemental est une préoccupation de plus en plus importante pour nos clients, de même que la dimension d’épanouissement intellectuel et artistique », a pour sa part déclaré Mme Zhor Kabbaj El Ayoubi, après une rétrospective sur les actions de mécénat culturel menées par Soft KLK. Alors que son père Mohamed kabbaj, observait qu’«en tant que bâtisseurs, nous assumons une forte responsabilité, celle d’apporter quelque chose de nouveau et d’utile qui contribue à enrichir le capital culturel de la ville de Marrakech et à valoriser l’environnement des générations futures», a-t-il dit.
Un Musée de l’olivier
L’inauguration de ce chef-d’œuvre a servi de prétexte au lancement d’un concours d’architecture pour l’édification d’un Musée de l’olivier dans la cité ocre. Ce nouvel espace, dédié à un arbre millénaire symbole de fraternité, est une première en Afrique et dans le monde arabe. Il se veut un monument porteur des valeurs de tolérance et d’ouverture, ont déclaré ses promoteurs. Afin de lui donner l’envergure qu’il mérite, ces derniers ont donc choisi de confier la sélection de l’architecte qui le réalisera à un jury méditerranéen composé de professionnels, experts en la matière et fin connaisseurs en muséographie.
«Le choix thématique de cet arbre fondateur est particulièrement porteur de ses nombreuses déclinaisons utilitaires et expressions symboliques, répandues à travers tout le bassin méditerranéen, que ce soit dans le bain, la cuisine, la poésie, la peinture, la théologie, la philosophie, le chant… », ont-ils conclu.