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Agés de 18 à 25 ans, et malgré le climat qui ne le suggérait pas vraiment, ces hommes et femmes en provenance de différents pays de résidence à travers le monde, accompagnaient des étudiants poursuivant leurs études supérieures au sein de l’Université Sultan Moulay Slimane, extériorisaient leur joie de participer à l’Université du printemps. Un événement organisé par le ministère délégué chargé des Marocains résidant à l’étranger et des Affaires de la migration, en étroite collaboration avec l’Université Sultan Moulay Slimane de Béni Mellal.
Justement, parlons de la verdoyante ville de Béni Mellal, hôte principale des prochains jours de ce rassemblement. Cité agricole dominée par les cimes de Tassemit et Ighnayen, elle est considérée comme l’une des multiples portes de l’Atlas. Atout géographique principal de la région Béni Mellal- Khénifra, cette chaîne de montagne, où la glace, la neige, l’eau, le minéral, offrent un tableau fait de paysages fabuleux, est un alliage de plaisirs oculaires et d’un énorme réservoir culturel.
Alors que la conquête de cet espace se démocratise, sa promotion se trouve être un des objectifs assignés à cet événement. Preuve en est, le thème choisi, à savoir «Le Maroc, terre des cultures ». D’ailleurs, l’allocution d’Abdelkrim Benatiq, ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères, chargé des Marocains résidant à l’étranger et des Affaires de la migration, est allé dans ce sens : « Nous aimerions qu’à travers ces quelques jours, les nombreux étudiants participant à cet événement, découvrent les formidables atouts dont regorge cette région » tout en soulignant que ceci « pourrait jouer un rôle éminemment important afin de renforcer la cohésion entre les Marocains résidant à l’étranger et leur mère patrie » a-t-il conclu dans un premier temps.
Dans un second temps, Abdelkrim Benatiq est revenu sur l’une des nombreuses motivations derrière la création de l’Université du printemps. L’une d’entre elles est symbolisée par la frustration résultant de neuf années d’université d’été: «Nous avons toujours eu des scrupules à choisir le quota de 120 personnes sur les 8000 demandes reçues. Un quota mû par la modeste enveloppe budgétaire dévolue au ministère ». A percevoir l’émotion dans sa voix, on pouvait aisément distinguer son insatisfaction, qui, s’est envolée après la signature d’une convention entre ledit ministère et l’Université Sultan Moulay Slimane de Béni Mellal, mais aussi cinq autres Universités marocaines. «Grâce à ces accords, a poursuivi Abdelkrim Benatiq, dorénavant, ce sera pas moins de 560 jeunes qui vont profiter des Universités de printemps. En espérant qu’un jour, nous aurons ce type d’accord avec l’ensemble des Universités du Royaume ».
Concrètement, les activités de l’Université du printemps de Béni Mellal sont les suivantes. En plus des différentes visites prévues afin de découvrir les multiples joyaux naturels de la région, et ce pendant les cinq jours que durera cette Université du printemps, les étudiants présents devraient être les animateurs d’une série de conférences en totale interaction avec plusieurs chercheurs et experts marocains. Des débats qui traitent de plusieurs thématiques telles que « L’évolution des sciences tout au long de l’histoire du Maroc», «Le patrimoine immatériel du Maroc», «La cause nationale», «Le vivre-ensemble», ou encore « La jeunesse marocaine et identité nationale».
Alors qu’il est des fois où les souvenirs ont tendance à s’évanouir avec le temps et les péripéties de la vie, ce type d’activités est un parfait moyen de les ancrer dans les esprits. Toujours dans cet objectif, il est également prévu par l’Université Sultan Moulay Slimane de Béni Mellal, d’accorder des bourses aux étudiants marocains vivant à l’étranger, afin de leur permettre de découvrir la région en totale immersion et dans le temps, tout en poursuivant leurs études universitaires à Béni Mellal.
Il y a des parties qui cherchent vainement à séparer le Maroc de son Sahara
Selon lui, les provinces marocaines du Sud ont enregistré un important développement depuis leur récupération en 1975 grâce aux efforts consentis par l’Etat marocain et les sacrifices du peuple marocain. C’est la seule région saharienne dans le monde qui a connu un développement humain important non pas parce qu’elle dispose de pétrole ou de gaz, mais grâce à la volonté et la détermination de l’Etat et du peuple marocain. Cette vérité a été, à maintes reprises, mise en exergue par des experts étrangers dans le domaine du développement humain. « Ces experts ont souligné que le développement d’une région saharienne ne disposant ni de pétrole ni de gaz confirme la ferme volonté de l’Etat marocain d’unifier le pays. C’est l’exception marocaine par excellence », a-t-il avancé.
Il a soutenu qu’il est inconcevable d’imagine le Maroc sans son Sahara. « Il y a des parties qui veulent séparer le Maroc de son Sahara, et cela, en vue de l’affaiblir. Loin s’en faut. Le Maroc ne renoncera jamais à une once de parcelle de son Sahara », a-t-il martelé. Et d’ajouter que la guerre a été imposée au Maroc pendant 16 ans et que celui-ci a accepté le plan de paix onusien de 1991, car il considère que la région a besoin de paix et de prospérité.
Il a également souligné que toutes les composantes de la société marocaine refusent catégoriquement tout changement du statut juridique de la zone tampon qui fait partie intégrante du territoire marocain, comme l’atteste la réunion de Laâyoune tenue au début de cette semaine.