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Le cas du Maroc n'est pas isolé. Dans tous les pays du monde existent de faux-monnayeurs mais la proportion par rapport à la masse monétaire en circulation est relativement faible du fait de la dominance de la monnaie scripturale et de la monnaie électronique. Les autorités monétaires redoublent d'efforts pour traquer les faux billets. Quid du Maroc ?
Faute de nouvelles statistiques, force est de rappeler que les derniers chiffres disponibles en la matière sont ceux présentés dans le rapport annuel de Bank Al-Maghrib dont la plus récente mouture mise ne ligne sur le site de l'Institut d'émission remonte à 2010.
Il s'avère ainsi que dans le cadre de la lutte contre le faux monnayage, le nombre de faux billets décelés par la Banque centrale avait marqué, en cette année-là, un recul par rapport à l'année précédente passant de 19.044 billets d'une valeur de 2,4 millions de dirhams à 13.181 billets d'une valeur de 1,7 million de dirhams. Par coupure, la part des faux billets de 200 dirhams est demeurée prépondérante avec environ 49%, alors que les parts pour des billets de 100, 50 et 20 dirhams s'établissent respectivement à 19%, 17% et 15%.
Toujours selon la même source, le volume des billets de banque étrangers douteux décelés par la Banque centrale est de l'ordre de 2.669 billets dont 1 680 reconnus faux contre 4.043 billets douteux et 3.634 billets reconnus faux détectés au cours de l'année 2009. L'euro, le dollar US et la livre sterling représentent respectivement 76%, 14% et 6%.
Afin de mieux s'armer contre ce phénomène et du coup minimiser son impact, la Banque centrale a modernisé les procédés de fabrication des originaux de production des plaques offset et taille douce. Et dans un souci d'améliorer la qualité des billets de banque, elle a acquis en plus des équipements et des logiciels de contrôle de la qualité en cours d'impression, des feuilles et de la numérotation ainsi que des machines de contrôle de la qualité des billets neufs.
Présente sur tous les fronts et afin de finaliser son système de contrôle et de lutte contre le faux monnayage, Bank Al -Maghrib a entamé un partenariat avec les services de la Sûreté nationale chargés des missions d'investigation et de répression en la matière. Mais la création d'un Comité national de lutte contre le faux monnayage initié en 2010, n'a toujours pas dépassé le stade de projet de loi. Il aurait pour objectif d'institutionnaliser les actions menées sur le terrain et de renforcer la coordination entre les différents acteurs, en précisant le rôle de chacun.