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La recherche d'eau sur la Lune fait l'objet de nombreuses missions et recherches depuis de longues années. La présence de glace sur l'astre avait été suspectée dès 1994 au vu des résultats de la mission Clementine de cartographie de la Lune, rapporte Futura Sciences. En 2006, une équipe de chercheurs venait doucher l'optimisme général en estimant que l'eau y était beaucoup plus rare que prévu. Puis en 2009, preuve a été faite de la présence d'eau sur notre satellite, mettant "fin à une longue histoire et à de nombreuses batailles scientifiques" comme l'écrivait RFI.
Les résultats publiés aujourd'hui sont le fruit du lancement fin 2009 d'"un engin de 2,3 tonnes sur le cratère Cabeus près du pôle sud de la Lune, suivi de près par la sonde LCROSS dont les instruments ont pu analyser les matériaux projetés par le choc qui a creusé un trou de 20 à 30 mètres de diamètre", précise l'AFP.
Anthony Colaprete, un scientifique senior de la mission Lunar Crater Obbservation and Sensing Satellite (LCROSS), estime que l'eau représente 5,6% du sol au pôle sud de la Lune, un pourcentage bien plus élevé que ce que les experts pensaient. "En lieu de comparaison, c'est à peu près deux fois plus humide que dans le sol du désert du Sahara, a souligné Colaprete. Pour la Lune, cela représente un véritable oasis."
La découverte pourrait pousser la Nasa à organiser une nouvelle mission habitée, une option qui a été exclue récemment à cause du coût prohibitif de transporter de l'eau, qui est nécessaire au carburant des fusées. "Sur la Lune, une bouteille d'eau coûterait environ 50.000 dollars parce que c'est le coût, par pound (0,45 kg), nécessaire pour envoyer quelque chose sur la Lune", écrit le Wall Street Journal. Six articles de recherche analysant les débris et autres merveilles de la poussière lunaire sont parus jeudi 21 octobre dans la revue Science.