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Lors de cette rencontre, organisée sous la présidence de SAR la Princesse Lalla Meryem, les intervenants se sont penchés notamment sur le projet de l'étude nationale de l'ONDE relative à l'adoption des programmes nationaux en matière de promotion de la situation de l'enfance ainsi que sur l'analyse de l'UNICEF de la situation des droits des enfants et des femmes au Maroc .
Intervenant à cette occasion, la vice-présidente de l'ONDE, Mme Amina El Malki Tazi, a mis en avant les importants acquis réalisés, au cours de ces dernières années, en matière de protection des droits humains, et particulièrement ceux des enfants.
Mme Tazi a, néanmoins, relevé que des défis persistent, notamment pour ce qui est de la santé mentale des enfants, mettant l'accent sur le rôle majeur de la société civile dans la prévention et la prise en charge de la santé mentale.
Elle a, de même, plaidé en faveur d'un dispositif juridique de protection de l'enfance et d'un rôle actif de l'école pour prévenir la violence et la maltraitance à l'encontre des enfants.
Pour sa part, le directeur exécutif de l'ONDE, Mustapha Denial, a appelé tous les intervenants à agir dans un esprit de solidarité pour que la protection de l'enfant soit érigée en priorité, ajoutant que cette rencontre est une étape essentielle pour renforcer la prévention et la lutte contre toutes les formes d'exploitation et de violence contre les enfants.
De son côté, Abdelhak Kamime, chargé de projet pour la promotion des droits de l'enfant au Conseil national des droits de l'Homme (CNDH) a souligné, dans une allocution prononcée au nom du secrétaire général du CNDH, la nécessité de la mise en place d'une stratégie nationale de protection de l'enfant centrée sur la mise en œuvre des principes généraux de la convention des droits de l'enfant.
Il a aussi préconisé la création d'un mécanisme indépendant de plaintes pour les enfants, qui soit accessible à tous les enfants sans discrimination afin de garantir leur protection et leurs intérêts.
Maître Abderrahim Jamaï a, quant à lui, évoqué la contribution de l'ONDE à la sensibilisation de l'opinion quant aux droits de l'enfant, tout en louant ses apports en matière matière de protection et de promotion tant de leur bien-être que de leurs droits.
De son côté, le représentant de l'UNICEF au Maroc, Aloys Kamuragiye, a salué le bilan très positif réalisé par le Maroc en termes de protection des enfants à la faveur d'une forte contribution de la société civile, tout en attirant l'attention sur la nécessité de protéger les groupes de populations les plus vulnérables.
Après avoir rappelé que le Maroc a harmonisé son dispositif législatif avec les législations internationales, il a précisé, que depuis 1990, le Maroc a réduit de 2/3 la mortalité des enfants de moins de 5 ans, ce qui le classe au 4ème rang mondial en matière de réduction de la mortalité infantile et le positionne en bonne voie pour atteindre les objectifs du millénaire pour le développement.