La réaction de Robin van Persie qui a eu des mots avec le sélectionneur Bert van Marwijk au moment de son remplacement lundi lors de Pays-Bas-Slovaquie (2-1) n'a pas (encore ?) dégénéré en "affaire" mais témoigne de la frustration de l'attaquant néerlandais depuis le début du Mondial.
Appelé à quitter le terrain à la 80e minute au profit de Klaas-Jan Huntelaar, Van Persie s'est exécuté de mauvaise grâce, lançant un regard noir à Van Marwijk avant de lui livrer le fond de sa pensée. Qu'a dit le joueur? "Ce n'est pas moi qu'il faut remplacer mais Wesley Sneijder", selon des journalistes de la télévision néerlandaise NOS sur la base de ce qu'ils auraient "clairement lu sur ses lèvres".
"Faux!, a rétorqué Van Persie. Je n'ai cité aucun nom".
Reste que l'essentiel tient dans la réaction épidermique du buteur d'Arsenal "très déçu" car il voulait "profiter des espaces laissés (par les Slovaques) dans les dernières minutes" pour marquer.
Auteur d'une seule réalisation depuis le début de la Coupe du monde (face au Cameroun), Van Persie est frustré.
Il a reconnu lui-même que ses deux premiers matches (face au Danemark et au Japon) n'avaient "pas été bons". Et lundi, il a de nouveau manqué de lucidité. De quoi expliquer son agacement.
"La position la plus difficile". "Mais je n'ai rien dit de mal au coach, rien qui puisse nuire au groupe", a-t-il insisté.
Van Marwijk lui-même a vite expliqué qu'il n'y avait "pas de malaise" avec le joueur, pas de quoi en faire "une affaire", même s'il a convoqué "une réunion avec Van Persie et Sneijder après le match pour évoquer cet incident".
"Pour tirer un trait sur cette histoire et nous concentrer sur le Brésil", a-t-il dit mardi.
"Robin a bien joué contre la Slovaquie, il est à l'origine du premier but. J'étais satisfait de sa prestation, mais il me fallait un joueur frais pour continuer à presser l'adversaire", a temporisé Van Marwijk, qui ne souhaite pas voir son groupe se lézarder avant le quart de finale face au Brésil vendredi.
Un attaquant est souvent jugé en fonction de son compteur buts. Van Persie attendait beaucoup de ce Mondial après une saison gâchée par une blessure --il a été hors du coup de décembre à avril-- et commence donc à s'impatienter.
Les cadres de l'équipe tentent de le rassurer, à l'approche du choc de Port Elizabeth.
"Robin joue dans la position la plus difficile, celle d'attaquant de pointe. Il est logique qu'à cette place il y ait des déchets dans son jeu. Mais il bénéficie toujours de notre totale confiance. Il a des qualités énormes: il est très important pour l'équipe", a plaidé l'expérimenté Mark van Bommel. Incident clos?
Appelé à quitter le terrain à la 80e minute au profit de Klaas-Jan Huntelaar, Van Persie s'est exécuté de mauvaise grâce, lançant un regard noir à Van Marwijk avant de lui livrer le fond de sa pensée. Qu'a dit le joueur? "Ce n'est pas moi qu'il faut remplacer mais Wesley Sneijder", selon des journalistes de la télévision néerlandaise NOS sur la base de ce qu'ils auraient "clairement lu sur ses lèvres".
"Faux!, a rétorqué Van Persie. Je n'ai cité aucun nom".
Reste que l'essentiel tient dans la réaction épidermique du buteur d'Arsenal "très déçu" car il voulait "profiter des espaces laissés (par les Slovaques) dans les dernières minutes" pour marquer.
Auteur d'une seule réalisation depuis le début de la Coupe du monde (face au Cameroun), Van Persie est frustré.
Il a reconnu lui-même que ses deux premiers matches (face au Danemark et au Japon) n'avaient "pas été bons". Et lundi, il a de nouveau manqué de lucidité. De quoi expliquer son agacement.
"La position la plus difficile". "Mais je n'ai rien dit de mal au coach, rien qui puisse nuire au groupe", a-t-il insisté.
Van Marwijk lui-même a vite expliqué qu'il n'y avait "pas de malaise" avec le joueur, pas de quoi en faire "une affaire", même s'il a convoqué "une réunion avec Van Persie et Sneijder après le match pour évoquer cet incident".
"Pour tirer un trait sur cette histoire et nous concentrer sur le Brésil", a-t-il dit mardi.
"Robin a bien joué contre la Slovaquie, il est à l'origine du premier but. J'étais satisfait de sa prestation, mais il me fallait un joueur frais pour continuer à presser l'adversaire", a temporisé Van Marwijk, qui ne souhaite pas voir son groupe se lézarder avant le quart de finale face au Brésil vendredi.
Un attaquant est souvent jugé en fonction de son compteur buts. Van Persie attendait beaucoup de ce Mondial après une saison gâchée par une blessure --il a été hors du coup de décembre à avril-- et commence donc à s'impatienter.
Les cadres de l'équipe tentent de le rassurer, à l'approche du choc de Port Elizabeth.
"Robin joue dans la position la plus difficile, celle d'attaquant de pointe. Il est logique qu'à cette place il y ait des déchets dans son jeu. Mais il bénéficie toujours de notre totale confiance. Il a des qualités énormes: il est très important pour l'équipe", a plaidé l'expérimenté Mark van Bommel. Incident clos?
Tirage au sort de la CAN Maroc-2025
