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La dernière trouvaille des caporaux et de leurs serviteurs sur les réseaux sociaux consiste à travestir l'histoire dans le but d'en fabriquer la leur! Une démarche improductive car l'histoire a une mémoire inaltérable par quiconque et surtout pas par les mouches électroniques aussi nombreuses soient-elles!
Ceci vient du fait qu'il y a d'un côté un grand pays qui continue à écrire son histoire millénaire et de l'autre côté une bande corodée par le vert-de-gris et les effets de l'exercice dictatorial du pouvoir et qui ne survit qu'on provoquant des histoires!
Du problème du Sahara fomenté et financé, depuis des décades, par des caporaux sans mémoire, en passant par la fermeture des frontières de la manière la plus éhontée, par le rejet de la main tendue de Sa Majesté le Roi, par la tentative de s'octroyer la paternité de l'art du zellige et d'autres fleurons patrimoniaux dont la marocanité est reconnue par toute personne dotée d'un minimum de culture historique, par le refus affligeant de permettre à notre équipe nationale de se rendre à Constantine à bord d'un avion de la Royal Air Maroc pour prendre part à la CHAN, toutes ces gesticulations visent à détourner le peuple algérien frère de ses graves problèmes et, pourquoi pas, à semer les graines de la discorde et de l'animosité entre lui et le peuple marocain. Hormis ces objectifs de bas étage, rien, absolument rien, ne peut justifier la haine des caporaux et leurs vassaux envers le Maroc.
Quelle réponse devrions-nous apporter à ces agissements? Devrions-nous nous abaisser à leur niveau de caniveau? Jouer du clairon dans l'arrière train d'un chameau ne donnera jamais une jolie mélodie! Au contraire, il y a un grand risque d'inhalation d'odeurs nauséabondes. Sincèrement, je ne pense pas que le jeu mérite ce sacrifice.
Il est plus constructif et plus efficace de nous concentrer sur l'écriture de notre propre histoire et sur l'édification du Maroc de demain, celui de la démocratie réelle, de la liberté, de la tolérance et de la prospérité.
Par Mohamed Lmoubariki