-
Lignes de Nazca: Plus de 300 nouveaux géoglyphes découverts grâce à l'IA
-
Eviter les traînées de condensation pour réduire l'impact de l'aviation sur le climat
-
Les Etats-Unis autorisent un vaccin contre la grippe à s'administrer soi-même
-
Des pistes pour améliorer diagnostic et traitement des troubles de l'attention chez l'enfant
-
Les Etats-Unis accusent les géants des réseaux sociaux de "surveillance de masse"
Dans un premier temps, ils leur ont demandé de rire volontairement pendant qu'ils observaient les réactions de leur cerveau. Puis dans un second temps, ils ont chatouillé leurs volontaires afin de voir ce qui se passait dans leur encéphale lorsque ces derniers riaient. Les résultats, à paraître en juin dans la revue Cerebral Cortex, se présentent ainsi sous la forme de cartes qui décrivent l’activité cérébrale des sujets en temps réel. Grâce à ces documents, les neurologues ont pu identifier les zones du cerveau activées pour chaque situation : le rire volontaire et le rire provoqué par les chatouilles. Or, celles-ci ne seraient pas exactement les mêmes.
En effet, les conclusions des chercheurs indiquent que dans les deux cas, le lobule rolandique est activé. Cette région, située dans le cortex primaire est impliquée dans les mouvements du visage à l’instar d’autres réactions émotionnelles vocales comme les pleurs.
Néanmoins, lorsque le rire est provoqué par les chatouilles, l’hypothalamus s’active également. Cette aire régit de nombreuses fonctions et particulièrement des réactions viscérales impliquées dans l’anticipation de la douleur. Le rire volontaire lui engendre l’activité du noyau accumbens, connu pour être la zone cérébrale au centre du plaisir.
Ces résultats confirment ainsi comme le supposaient déjà les chercheurs, qu'il existe des types de rire différents même à l'échelle organique et que le rire par chatouilles est tout aussi complexe que les autres.
Parallèlement à cette recherche, d'autres scientifiques allemands ont mené des travaux comparables mais basés sur la perception du rire. Ils ont ainsi constaté que la réaction cérébrale d'une personne qui entend un rire dépendait du type de ce dernier, selon l'étude publiée dans PloS ONE. Elle ne serait ainsi pas la même en fonction de s'il s'agit d'un rire "social" ou d'un rire par chatouilles par exemple.