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Une carrure aussi impressionnante que son ego: les fans de MLS, le Championnat nord-américain de football, sont prévenus, voilà Zlatan Ibrahimovic au Los Angeles Galaxy. En espérant qu'il reste un peu de football dans ses jambes blessées.
Sa dernière saillie en date? "L'équipe nationale de Suède me manque. Si je veux (revenir), je le fais". Voilà qui fera sans doute plaisir aux Suédois qui se sont qualifiés sans lui - il avait pris sa retraite internationale en 2016 - pour le Mondial-2018 en Russie...
Encore une? "Est-ce que j'étais inquiet pour mon retour? Non. Les lions ne récupèrent pas comme les humains", lance "Ibra", 36 ans, le 18 novembre quand il reprend la compétition avec Manchester United après une grave blessure à un genou.
Car c'est aujourd'hui la grande question. Dans quel état physique est-il?
Flash-back. Ibrahimovic, qui rêvait de remporter la Ligue des champions, avait donc quitté le PSG à l'été 2016 pour rejoindre un énième grand d'Europe, Manchester United.
Sa première saison à Old Trafford fut une réussite, avec 28 buts en 46 matches, avant une déchirure des ligaments d'un genou en Europa League contre Anderlecht, en avril 2017.
En fin de contrat avec les Red Devils, il obtint de son entraîneur Jose Mourinho une seconde chance, mais, avec une concurrence accrue à son poste depuis l'arrivée de Romelu Lukaku, sa saison 2017-18 se limita à sept matches et un but.
Pire, "Ibra" n'est plus apparu sous le maillot rouge de ManU depuis une entrée en jeu à la mi-temps lors du match nul (2-2) contre Burnley le 26 décembre.
A l'âge où la plupart des joueurs sont sur le déclin, le natif de Malmö tente d'étirer encore une histoire déjà très riche (Ajax Amsterdam, Juventus, Inter Milan, Barcelone, AC Milan, PSG, Manchester United).
Les spectateurs américains qui ne le connaissent pas encore, peuvent aller sur Internet se délecter de ses gestes incroyables passés: ses buts "kung-fu", en extension, ou ses inspirations géniales comme son retourné de plus de 35 mètres contre l'Angleterre en 2012.
A en croire tous ses coaches, c'est un professionnel toujours exemplaire comme l'avait raconté Carlo Ancelotti. Dans un livre, "Mes secrets d'entraîneur", il explique qu'on lui avait présenté 'Zlatan' comme "un joueur difficile à gérer". Mais il a découvert au PSG un joueur "très disponible et professionnel, toujours concentré sur son travail". "Son caractère fascinant et sa constance extraordinaire à l'entraînement ont toujours été des exemples pour ses coéquipiers", exposait encore l'Italien.
Dans une scène captée dans un couloir du PSG par les caméras du PSG, Zlatan, qui se promenait avec ses enfants, avait intimé à ses petites têtes blondes dissipées d'arrêter pour aller saluer son coach d'un tonitruant: "Say hello to the Mister!".
Et Zlatan rime toujours avec showman. Les suiveurs du Galaxy sont sûrs de faire le plein de punch-lines, lancées d'une grosse voix avec un accent balkanique qui rappelle ses origines.
A Paris, les médias français et internationaux ont été servis. "S'ils remplacent la Tour Eiffel par ma statue, je resterai au PSG", avait-il un jour prévenu. Comme la dame de fer était toujours là, il avait annoncé lui-même son départ du PSG avec une formule qui claque, garantie là encore 100% mégalo: "Je suis arrivé comme un roi, je repars comme une légende".
Osera-t-il dire que le Los Angeles Galaxy va naître avec lui comme il l'avait clamé au PSG?
Gare aux polémiques! En France, il avait arrosé tout le monde. Le PSG ? "Avant, ils n'avaient rien". Le championnat français? "Je ne connais pas la Ligue 1 mais la Ligue 1 me connaît". La France? "Pays de merde" qu'il a "placé sur la carte du monde"... Peu de footballeurs peuvent se targuer d'avoir fait réagir à ses déclarations des éditorialistes et un Premier ministre.
Sa dernière saillie en date? "L'équipe nationale de Suède me manque. Si je veux (revenir), je le fais". Voilà qui fera sans doute plaisir aux Suédois qui se sont qualifiés sans lui - il avait pris sa retraite internationale en 2016 - pour le Mondial-2018 en Russie...
Encore une? "Est-ce que j'étais inquiet pour mon retour? Non. Les lions ne récupèrent pas comme les humains", lance "Ibra", 36 ans, le 18 novembre quand il reprend la compétition avec Manchester United après une grave blessure à un genou.
Car c'est aujourd'hui la grande question. Dans quel état physique est-il?
Flash-back. Ibrahimovic, qui rêvait de remporter la Ligue des champions, avait donc quitté le PSG à l'été 2016 pour rejoindre un énième grand d'Europe, Manchester United.
Sa première saison à Old Trafford fut une réussite, avec 28 buts en 46 matches, avant une déchirure des ligaments d'un genou en Europa League contre Anderlecht, en avril 2017.
En fin de contrat avec les Red Devils, il obtint de son entraîneur Jose Mourinho une seconde chance, mais, avec une concurrence accrue à son poste depuis l'arrivée de Romelu Lukaku, sa saison 2017-18 se limita à sept matches et un but.
Pire, "Ibra" n'est plus apparu sous le maillot rouge de ManU depuis une entrée en jeu à la mi-temps lors du match nul (2-2) contre Burnley le 26 décembre.
A l'âge où la plupart des joueurs sont sur le déclin, le natif de Malmö tente d'étirer encore une histoire déjà très riche (Ajax Amsterdam, Juventus, Inter Milan, Barcelone, AC Milan, PSG, Manchester United).
Les spectateurs américains qui ne le connaissent pas encore, peuvent aller sur Internet se délecter de ses gestes incroyables passés: ses buts "kung-fu", en extension, ou ses inspirations géniales comme son retourné de plus de 35 mètres contre l'Angleterre en 2012.
A en croire tous ses coaches, c'est un professionnel toujours exemplaire comme l'avait raconté Carlo Ancelotti. Dans un livre, "Mes secrets d'entraîneur", il explique qu'on lui avait présenté 'Zlatan' comme "un joueur difficile à gérer". Mais il a découvert au PSG un joueur "très disponible et professionnel, toujours concentré sur son travail". "Son caractère fascinant et sa constance extraordinaire à l'entraînement ont toujours été des exemples pour ses coéquipiers", exposait encore l'Italien.
Dans une scène captée dans un couloir du PSG par les caméras du PSG, Zlatan, qui se promenait avec ses enfants, avait intimé à ses petites têtes blondes dissipées d'arrêter pour aller saluer son coach d'un tonitruant: "Say hello to the Mister!".
Et Zlatan rime toujours avec showman. Les suiveurs du Galaxy sont sûrs de faire le plein de punch-lines, lancées d'une grosse voix avec un accent balkanique qui rappelle ses origines.
A Paris, les médias français et internationaux ont été servis. "S'ils remplacent la Tour Eiffel par ma statue, je resterai au PSG", avait-il un jour prévenu. Comme la dame de fer était toujours là, il avait annoncé lui-même son départ du PSG avec une formule qui claque, garantie là encore 100% mégalo: "Je suis arrivé comme un roi, je repars comme une légende".
Osera-t-il dire que le Los Angeles Galaxy va naître avec lui comme il l'avait clamé au PSG?
Gare aux polémiques! En France, il avait arrosé tout le monde. Le PSG ? "Avant, ils n'avaient rien". Le championnat français? "Je ne connais pas la Ligue 1 mais la Ligue 1 me connaît". La France? "Pays de merde" qu'il a "placé sur la carte du monde"... Peu de footballeurs peuvent se targuer d'avoir fait réagir à ses déclarations des éditorialistes et un Premier ministre.