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Ce fut l'une des images fortes du match opposant l'Italie à la Suède vendredi dernier: Zlatan Ibrahimovic se tapant de rage la tête sur le poteau du but de Buffon, après un énième raté.
Depuis le début du tournoi, l'ancienne star du Paris SG n'a pas encore cadré un seul tir. Zlatan est méconnaissable. La presse de son pays lui demande avec sarcasme "d'arrêter l'échauffement".
Pourtant, le sélectionneur de la Belgique, Marc Wilmots se veut méfiant.
"S'il a fait deux matches un peu moins bons, attention au troisième! Les grands joueurs se réveillent toujours", redoute Willie, rapporte l’AFP.
A raison, si l'on tient compte du passé du buteur suédois.
Il y a quatre ans, alors que la Suède était déjà éliminée, il avait marqué d'une merveilleuse reprise de volée contre la France (2-0) au dernier match de poules.
Et l'Euro lui réussit plus que la Coupe du monde: voilà douze ans il avait porté son équipe jusqu'en quarts de finale, grâce notamment à son inoubliable but du talon, en extension et dos au but, face au légendaire gardien italien Gianluigi Buffon.
Même s'il a vieilli, Ibra reste sur la plus prolifique saison de sa carrière, avec 51 buts en 54 matches sous les maillots du PSG et de la Suède avant le début de l'Euro.
"Méfiance!", clame donc Wilmots qui a pourtant un plan pour neutraliser Ibra.
"Il faudra jouer haut car dans les seize mètres, il est toujours capable d'une action individuelle. Il faudra aussi serrer les lignes pour empêcher que les passes lui arrivent".
Si Ibrahimovic est en mode bête blessée, Hazard est en revanche dans un état de zénitude absolue.
"Très content" de son début de tournoi même s'il concède "pouvoir faire mieux" et "devoir prendre davantage le jeu à son compte", le capitaine belge a signé une action individuelle de grande classe (avec grand pont sur le juge de ligne avant sa passe décisive pour le 3-0) lors de la victoire face à l'Irlande, samedi.
"Nous grandissons dans ce tournoi", prétend le génie wallon qui, à l'inverse de Zlatan, a connu sa plus mauvaise saison en club cette saison, fantomatique avec Chelsea jusqu'à un mois d'avril qui a signé son réveil.
Aurait-il gardé le meilleur pour la fin? "J'aimerais marquer trois buts à chaque match mais je suis d'abord là pour aider l'équipe".
Et il se réjouit de son duel à distance avec Ibra.
"Je ne peux pas me comparer à lui. Sur ce qu'il a réussi durant sa carrière, il m'est supérieur. Mais nous n'occupons pas les mêmes postes. C'est un buteur, moi un créateur. Je pourrais lui apprendre à dribbler, mais pour le reste... Je le respecte. Ce sera notre 4e confrontation", conclut le Belge.
Les deux hommes se sont en effet affrontés trois fois en club en Ligue des champions: Hazard a remporté le premier duel avec Chelsea en 2014, Zlatan a pris sa revanche avec le PSG en 2015 et 2016.
En revanche ce sera leur première rencontre en sélection où Hazard, à l'inverse du Suédois, a l'avantage de ne pas être la seule star de son équipe.
Et, ce soir à Nice, c'est peut-être cela qui fera la différence.
Programme
du mercredi
Groupe F
16h00 : Islande - Autriche
16h00 : Hongrie - Portugal
Groupe E
19h00 : Italie - Irlande
19h00 : Suède – Belgique