-
Ligne directe Casablanca-Pékin : La RAM scelle son retour en Chine avec 16 conventions
-
La Chambre des représentants et le Haut Conseil d'Etat libyens expriment leur gratitude au Maroc pour ses efforts visant à mettre fin à la crise en Libye
-
Signature d’un mémorandum d'entente dans le domaine de la lutte et la prévention de la traite des êtres humains entre le Maroc et la Côte d'Ivoire
-
Au CPS de l'UA, le Maroc souligne l’importance d’un financement durable et prévisible pour la transition post-ATMIS en Somalie
-
Inculpation à New York de trois trafiquants internationaux de drogue arrêtés par la BNPJ en avril dernier au Maroc
Au cours de ce conclave, les législateurs réfléchiront à ce que peuvent faire les Parlements pour optimiser les avantages, mais aussi atténuer les risques des nouvelles technologies, en s’intéressant tout particulièrement à l’intelligence artificielle (IA). L’Assemblée devrait adopter la nouvelle Charte sur l’éthique de la science et de la technologie, préparée par le Groupe de travail de l’UIP sur la science et la technologie.
Cette Charte vise à créer un cadre réglementaire contenant des principes destinés à orienter la législation et la prise de décision, afin que la science et la technologie bénéficient à l’humanité, à la société et à l’environnement. Les parlementaires devraient également adopter une résolution de l’UIP intitulée «L’impact de l’intelligence artificielle sur la démocratie, les droits de l’Homme et l’État de droit».
La résolution exhorte les Parlements "à élaborer rapidement des cadres juridiques et des politiques solides en faveur de l’élaboration, du déploiement et de l’utilisation responsables des technologies d’IA". Elle vise à remédier aux vulnérabilités des institutions démocratiques face à l’IA et à atténuer les effets néfastes tels que la diffusion de fausses informations, les discours de haine ou l’incitation à la violence au moyen de contenus générés par l’IA.
Par ailleurs, l’Assemblée commémorera l’entrée en vigueur, il y a 25 ans, de la Convention sur l’interdiction des mines antipersonnel (CIMAP) en rappelant son rôle dans la réduction des dommages causés par ce type de mines. Le prince Mired Raad Zeid Al-Hussein de Jordanie, envoyé spécial pour la CIMAP, participera à la célébration et invitera les Parlements qui ne l’ont pas encore fait à ratifier la Convention. L’Assemblée verra également l’annonce du lauréat du prix Cremer-Passy 2024. Ce prix prestigieux, qui en est à sa troisième édition, récompense un parlementaire pour sa contribution exceptionnelle aux efforts de paix.
Tout au long de l’Assemblée, divers organes de l’UIP se réunissent, notamment ses quatre commissions permanentes thématiques, le Forum des femmes parlementaires, le Forum des jeunes parlementaires et le Comité des droits de l’Homme des parlementaires. Se réuniront également les organes de l’UIP dédiés à la diplomatie parlementaire et au maintien du dialogue entre les pays en guerre, notamment le Groupe de travail sur la résolution pacifique de la guerre en Ukraine et le Comité sur les questions relatives au Moyen-Orient.
Fondée en 1889, l'UIP est une organisation mondiale regroupant les Parlements nationaux avec 181 Parlements membres et 15 membres associés. Elle favorise la diplomatie parlementaire et donne aux Parlements et aux parlementaires les moyens de promouvoir la paix, la démocratie et le développement durable dans le monde.